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mais elle est désarmée devant les sévices moraux. Que de cas où la femme aurait le temps de mourir à la peine, si elle ne trouvait pas de protection plus etficace que la loi !


La femme-prolétaire ne peut, comme le travailleur, s’affranchir que par la révolution sociale. Ceux qui lui font espérer son émancipation dans la société actuelle, la trompent effrontément. Considérée comme une ilote par l’homme et par la loi, il faut qu’elle aussi, conquière sa place au soleil par sa volonté, mais elle n’y arrivera qu’en s’associant et faisant cause commune avec ceux qui poursuivent l’émancipation de tous les êtres humains sans distinction de sexe ni de race.