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— Quand je te dis, faisait l’un des hommes, que c’est le chef qui nous a commandé de ramasser le bois et de le porter à la chambre de détail !

— Veux-tu te dépêcher de foutre le camp, s’exclamait-on dans le cercle, à d’autres ! tu veux nous carotter. C’est pour l’autre chambre que tu veux l’emporter.

— Puisque c’est le chef qui l’a dit, appuya le deuxième troupier.

— Des navets ! c’est pas le chef qui l’a dit, tu vas laisser ce bois-là.

— Dites donc, intervint tout à coup la voix aigre de Balan, avez-vous fini de faire tout ce potin, laissez les hommes faire ce qui leur a été commandé. C’est le bois de la chambre de détail. Attendez un peu, que l’on va vous chauffer ! Faudrait-il pas vous mettre dans du coton aussi ?

Le cercle avait fait silence. Les deux hommes chargèrent les bûches et disparurent.

— Qu’est-ce que tu dis de ça, toi ? fit Mahuret.

— Tiens, pardi ! ce n’est pas difficile à deviner : on donne du bois pour la compagnie, mais c’est la chambre de détail qui se chauffe ou tripote avec. Le colonel venant aujourd’hui, on en avait mis en évidence, mais maintenant qu’il est parti, on s’empresse de reprendre le reste. Ce n’est pas assez qu’ils se fassent tailler des beefteacks dans notre