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du côté des pieds ; un mouchoir étendu recouvre la pattelette et les courroies, laissant dépasser seulement l’extrémité de celles-ci. De chaque côté du mouchoir, on place un des godillots de la paire de rechange que possède chaque soldat.

Il faut que ces godillots soient en bon état et cirés ; non seulement en dessus, ce qui n’aurait rien d’anormal, mais en dessous, la semelle devant briller et laisser voir les clous du ferrage absolument nets de toute tache de cirage.

Il doit en être ainsi, non seulement aux revues, mais chaque fois que le troupier change de chaussures et qu’il en accroche une paire au mur. Comme en tout ce qui est administratif, sous prétexte de propreté, on pousse les choses à l’absurde.

Sur le mouchoir le soldat doit étaler une chemise de rechange, bien roulée, son bonnet de nuit également roulé et dont il doit éviter de se servir afin de le conserver propre pour les revues, le règlement n’ayant pas désigné de place pour celui en usage au cas où le soldat voudrait s’en servir. On met à côté de la chemise un caleçon et une paire de gants, également roulés. Voilà pour la lingerie.

Il faut ensuite placer la mercerie, fil, peigne, aiguille, étui, ciseaux, dé, etc.