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dant que l’on se tordait dans le cercle. Et à quoi reconnaît-on un aumônier ?

— À ses guêtres, répondit candidement Yaumet.

— De mieux en mieux, tu prendras bientôt le cul de ta grand’mère pour une tasse à café. Ce n’est pas de ta faute encore à toi, si les grenouilles n’ont pas de queue. Hein !…

Et tout le monde de se tordre aux naïvetés de Yaumet et aux « spirituelles » saillies de Bouzillon.

La promenade des officiers les ramenant vers le groupe, ce fut Luguet, Bouzillon étant fatigué, qui se mit à développer l’explication des diverses marques de respect, ainsi que les différents grades.

Les officiers qui s’embêtaient supérieurement prirent le parti d’aller rejoindre leurs collègues d’une autre compagnie. Ce fut alors une débandade des sous-gradés dans la chambrée.

Chacun des sergents et caporaux se portant au groupe où se trouvaient ses compagnons habituels, chacun se mit à bavarder et raconter des histoires, les inventant de toutes pièces au besoin, afin de conter plus fort que son voisin.

Toutefois, pour ne pas être surpris par le brusque retour des officiers, on chargea quelques hommes de veiller.

Loiseau et Bracquel étaient venus retrouver