qu’on est de faction, on doit garder l’immobilité, l’arme au pied, devant tout officier qui passe sans arme, en petite tenue, mais on doit porter l’arme aux sous-lieutenants, lieutenants, capitaines, en grande tenue, et présenter l’arme aux officiers supérieurs.
— Hé ! dis donc, Bouzillon ! fit Bracquel survenant, — les officiers étaient sortis — viens-tu au claque ce soir, Loiseau a reçu de l’argent, il nous emmène.
— Je ne demande pas mieux, mais, alors, il faudra demander la permission du théâtre.
— Ce sera prêt ; le « double » s’en charge et les remettra au capitaine à la fin de la théorie. Je cours dire à Loiseau que tu es des nôtres, Chapron en est aussi, ce que l’on va rigoler !…
— Qu’est-ce que tu as à te gondoler, Yaumet ? demanda Bouzillon, s’adressant au pauvre diable que son crétinisme livrait, sans défense, aux plaisanteries des galonnés, lorsqu’ils étaient de bonne humeur ; tu voudrais bien y aller au claque ? Je suis sûr que tu y es toujours fourré, hein, cochon ?…
Qu’est-ce que tu y fais quand tu y vas ?… raconte-nous ça ? Comment t’y prends-tu ?
— Ho ! ho ! ricana Yaumet, sans trouver autre chose à répondre. Ho ! ho !…