Mais, tout à coup, dans la maison, à quelques mètres plus bas que la caserne, où logeait l’adjudant-major Raillard, il vit ce dernier suivre des yeux, par la fenêtre, nos deux poivrots, puis, disparaître subitement.
— Pourvu que cette sale carne ne coure pas après eux, pensa Caragut, et, au moment où les deux ivrognes passèrent devant lui : dépêchez-vous de rentrer, Raillard vous a vus et ça ne m’étonnerait pas qu’il vous fît la chasse.
Mais Bracquel, à la porte du poste, n’eut rien de plus pressé que d’engueuler les deux malheureux, les faisant rester en place, menaçant de les mettre à la boîte.
— Sergent, faites-moi arrêter ces hommes et les conduire à la salle de police, cria Raillard, qui arrivait époumoné à force d’avoir couru.
Et, s’approchant des deux pauvres diables médusés par son apparition : Vous n’avez pas honte, sales troupiers que vous êtes, de vous mettre dans un état pareil ! c’est indigne ! vous déshonorez l’uniforme ! vous ne méritez pas d’être soldats !
— Capitaine, hoqueta Quervan, capitaine, nous…. nous n’avons…. vous rien rien fait…. Nous avons été nous promener…. Nous rentrons maintenant.
— Je le vois bien que vous rentrez ; mais dans