étaient spoliés, les révoltes se font fait jour contre cette déviation de l’évolution sociale.
Élevés sous la tutelle gouvernementale, les
individus ont, par la suite, accepté le fait
comme une « loi naturelle. » Les empiètements
des privilégiés, jusqu’à ce que la force
leur fût assurée, ont dû être insensibles au
cours d’une existence individuelle. Les
générations passaient sans s’apercevoir que leurs
liens s’étaient multipliés.
Quand ils s’aperçurent de l’oppression, les individus se révoltèrent contre, mais trop tard. L’autorité avait pris racine, s’était créé, autour d’elle, des intérêts disposés à la défendre. Et ceux-là même qui se révoltaient., s’insurgeaient contre les hommes au pouvoir, mais n’osaient mettre en doute la nécessité d’une autorité. Habitués déjà à l’entrave, il semblait impossible aux hommes de s’en passer.
Quand on eut bien changé les hommes au pouvoir, on s’aperçut enfin que cela ne chan-