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PONTAUCHOUX.
Voici la mienne.
Ils se tendent leurs cartes, et glissent en arrière.
LE PRINTEMPS, reculant toujours.
Avance donc, grand lâche !
PONTAUCHOUX.
Grand lâche ! (il s’avance à quatre pattes, furieux ; — au Printemps.) Ah ! gredin !
Il le prend au collet.
LE PRINTEMPS.
Vous m’étranglez !
MADAME PONTAUCHOUX.
Ah ! mon Dieu ! au secours !
LE PRINTEMPS, criant.
A la garde !
Une ronde de gardiens de Paris entre en trébuchant.
LE SERGENT.
Hein ! une querelle ! empoignez-moi ces trois gaillards-là !
LE PRINTEMPS.
Où nous conduisez-vous ?
LE SERGENT.
Au poste !
PONTAUCHOUX.
Nous ne pourrons jamais aller à pied.
LE PRINTEMPS.
Il nous faudrait une voiture…
LE SERGENT.
Justement, en voici une !
La scène se remplit de passants, tous glissant et trébuchant ; parait une voiture traînée par le cocher qui marche sur les genoux ; le cheval est dans la voiture.
CHŒUR GÉNÉRAL.
- Allons, au poste !
- Et, sans riposte,
- Sans répliquer,
- Faut s’expliquer !