Je ne vous cèlerai pas que si… il y a assez longtemps comme ça que je radote.
Oui, votre académie, c’est bien solennel.
Ça manque de femmes.
Vous êtes trop vieux.
Ah ! si j’étais plus jeune, nom de d’là !… (Il fait un entrechat et trébuche.) Ah ! mon rhumatisme ! mon rhumatisme !
Tiens, goûte de mon élixir, et tu rajeuniras… Tu changeras de tête, tu redeviendras gai et folichon.
Oh ! folichon !… je donnerais tout le dictionnaire pour être folichon.
Sois-le !
Au diable les classiques ! n’en faut plus ! qu’on m’apporte les tragédies de Paris ! Je veux lire les tragédies de Paris !
Il jette son bonnet et sa robe, et parait en jeune homme.
Quel changement !
Et nous ?
Un instant ! il y en a pour tout le monde !
Allons, allons, de la gaîté, de l’entrain ! je me sens des envies folles d’écrire des préfaces sur des airs de polka.
- Allons faire la noce,
- Au diable le latin !
- Faisons-nous une bosse,
- Vive joie et festin !
- Fourrons dedans l’académie
- Un peu de fleur de camélia !
- Et, pour guérir son anémie,
- D’extrait d’Alphonse et cætera !…