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–––––––––Vole, vole, vole !…
–––––––––––––Etc., etc.
LE PRINTEMPS.

Alors, tu dois connaître bien du monde, et tu dois être très au courant de Paris ?

LE HANNETON.

J’en suis l’hôte le plus assidu.

LE PRINTEMPS.

Tu peux donc me mener à Paris ?

LE HANNETON.

Certainement !

LE PRINTEMPS.

M’y servir de guide ?

LE HANNETON.

Te servir de guide, te faire voir ce qu’il y a de nouveau, les fantaisies du jour, les folies de la saison. Nous entrerons partout, par la fenêtre, par les cheminées… à Paris, tous les hannetons sont gris.

LE PRINTEMPS.

Alors, en avant ! je me livre à toi !

LE HANNETON.

En route !

LES HIRONDELLES.

Nous vous ferons un petit bout de conduite.

LA LUNE ROUSSE.

Et moi aussi !

LE PRINTEMPS.

Vous, mes petites hirondelles, avec plaisir ; mais quant à toi, ma jolie lune rousse, je me méfie de tes turlutaines.

LA LUNE ROUSSE.

Tu te méfies de moi, tu as bien tort, va !…

LE HANNETON.

Allons, en route ! ne perdons pas une minuté !

LE PRINTEMPS.

D’abord une petite précaution.

LE HANNETON.

Laquelle ?

LE PRINTEMPS.

Donne-moi ta patte !

LE HANNETON.

Ma patte ?

LE PRINTEMPS.

Que j’y attache un fil….