Page:Grangé - Les Deux Présidences, paru dans Le Caveau, 1873.djvu/2

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LES DEUX PRÉSIDENCES



Air : Contentons-nous d’une simple bouteille.


De bons amis m’ont donné leurs suffrages
Et m’ont élu président du Caveau ;
Dans ce fauteuil — un trône exempt d’orages —
Joyeusement je m’assieds de nouveau,
Garantissant à tous l’indépendance,
Le verre en main, je préside un repas…
Ah ! monsieur Thiers, en fait de présidence,
Avec vous, moi, je ne changerais pas !

J’ai simplement un grelot pour insigne,
Pas de crachats et pas de Toison d’or ;