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PACHÉCO.

C’est dans le sang portugais.

SOUCHARD, à part.

Un Portugais !.. Je le prenais pour un Auvergnat.

PAMÉLA.

Eh bien vous voyez que je ne vous avais pas trompé.

PACHÉCO.

Vous en êtes incapable… ange !

PAMÉLA.

C’est pour ça que vous me soupçonnez sans cesse…

PACHÉCO.

Vous soupçonner, moi ?.. jamais !.. Je vous ai suivie pour savoir où vous alliez, voilà tout… ange !..

PAMÉLA.

Bien, je ne vous retiens plus… je vous rends votre liberté.

PACHÉCO, lui baisant la main.

Merci !.. merci !.. ange ! ange ! (A la porte.) Ange ! (Il envoie un baiser à Souchard et dit :) Non, pas vous ! (Il se retourne du côté de Paméla.) Ange !

Il sort.

PAMÉLA.

Ah ! vous êtes le parrain de Francine, le brave sergent Souchard ? votre filleule m’a souvent parlé de vous.

SOUCHARD.

Vrai ?.. Cette chère enfant !.. Et, sans vous commander, qu’est-ce qui nous procure l’avantage ?..

PAMÉLA.

Je viens pour un domino qu’elle a promis de me rendre aujourd’hui.