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FRANCINE.

Je vais vous dire : — Vous ne vouliez plus de Sosthène pour mon mari, parce qu’il avait un duel, des dettes, et qu’il était sans place ? Eh bien, parrain, vous trouverez dans ma boîte au lait une lettre d’excuses pour le duel, ses dettes acquittées, et quant à la place, monsieur le baron de Poupardet me l’a promise.

POUPARDET, d’un air vexé.

Et je tiendrai parole, mademoiselle ; j’en fais mon secrétaire… (A part.) Ce sera bien le diable si… (Haut.) et je me marie moi-même… ce sera plus piquant… avec la divine Paméla.

PAMÉLA, à part.

Que va dire Pachéco ?

PACHÉCO, lui serrant la main.

A Lisbonne, nous ne sommes pas jaloux d’un mari ! Voici votre portrait.

PAMÉLA, avec joie.

Ah !

MISTIGRIS, à Francine.

Il n’y a que moi qui n’aurai rien.

FRANCINE.

Vous ?.. vous serez l’ami de mon mari.

MISTIGRIS.

Rien de changé alors… il n’y aura qu’un Français de plus.

FRANCINE.
––––––Enfin ce n’est pas sans effort
––––––Que j’aurai terminé ma tâche.