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PAMÉLA.
Eh ! sans doute… ce Pachéco est capable de tout pour se venger… Il a mon portrait.
FRANCINE.
Ah ! oui, la Diane… avant midi.
COUPLETS
I
- Chaque jour, il me répétait
- Qu’obtenir de moi ce portrait,
- Ce serait un bonheur extrême ;
- Sans calculer, sans réfléchir,
- Je me rendis à son désir ;
- On est si bête quand on aime !
- Mais l’amour, ce dieu folichon,
- Un jour, fait place à la raison,
- Ah !
- Je veux, dès ce soir, ravoir mon portrait,
- Il y va pour moi d’un grand intérêt,
- Je veux, oui, je veux ravoir mon portrait !
II
- Un portrait, aux mains d’un jaloux,
- Est une arme, et, dans son courroux,
- Il peut, vouloir en faire usage.
- Je n’y songeais pas par malheur ;
- Car alors, il retournait cœur,
- Et pas du tout de mariage
- Mais l’amour,
- Etc., etc.
FRANCINE.
Voyons, ne perdez pas la tête !.. il y a peut-être un moyen de sortir d’embarras.
PAMÉLA.
Et lequel ?.. Je ne suis pas double… Impossible d’être à la fois avec Pachéco et avec le baron.