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— i75 STÉNOGRAPHIE tiohs réglementées, un très grand nombre de mots et généralement les mots les plus fréquents, sont réduits à une concision remarquable, tout en ne devenant pas des sténograrames arbitraires. La lecture des mots sténograpliiques dans lesquels se trouvent appliquées des formules d’incompatibilités présente des dillicultés pour les perb J_1P d__ ( 7’ a T^

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> ? ■■ p 1 ( (> > ) f rf 1 ^k M ( n hf Fie. 11. 2 2_ ?, ^ ) -» 3 j ^1^4 om ob cp od ot oj och og ok ov oz ol or • « Okygraphie » Blanc (1800). Les caractères sténographiques se tracent comme les notes de musique, sur portées. d-p - r-b ch-p com-p k-p n-p ch-m j-rn k-m n-m pper I/O pel < Liquides ) enfi enL fer

fpr ’/ Pi 1. enR lel o/ Jfon /lourdes sonnes auxquelles notre langue n’est pas suffisamment familière. Le principe des incompatibilités consiste en effet dans la suppression de certaines consonnes (1 re classe : p et b ; 2 e classe : s, t et d) par laquelle se crée un rapprochement anormal (au point de vue de la langue ou au point de vue des règles du système : « Incompatibilités ma- térielles, incompatibilités morales») qui suffit justement pour déceler ladite suppression. Des incompatibilités «déri- vées «résultent de l’application obligatoire des incompatibilités «directes ». Le système Prévost-Delaunay utilise également deux procédés accélérant dans une notable mesure l’écriture, tout en en facilitant la lecture : ce sont la superposition et le renforcement. Ces deux procédés d’abréviation permettent la représentation des nasales on, an, et de leurs similaires ou dérivés. Albert Delaunay (f 1892) ex-sténographe reviseur auSénat, partisan enthousiaste du système Prévost, désirantpropager efficacement l’écriture de son illustre maître, s’attacha à rendre ce système « unitaire » : tous les adeptes devront écrire de la même manière, utiliser toutes les ressources du système ; collégiens ou étudiants, commerçants ou stéaografel ° fr

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tel cr cl cher ) chel ( mel tr c con lan 6~ ran <L^ quer ner ser 1er mer {Simples el diphtongues »_. Nasales ».. en A P.. ■en !/ 01 a,e,i,a an, in, un ar, er, ir al.el.il Fig. 12. — Principaux signes de l’alphabet Prévost-Delaunay. Les situes élémentaires ne sont pas figurés ; ce sont ceux de Taylor, sauf quelques changements (V. fig. 2) ; les deux premières lignes de cette figure représentent des « signes alphabétiques » doubles consonnes et syllabiques ; au centre de la figure se trouvent les « iiiitiiili’v-rniisiinnes » ; au-dessous, les « initialesvoyelles ». 11 existe, eu outre, 32 signes dits « finales ». phes professionnels, tous, dans cette méthode, écrivent absolument de môme. Il n’existe qu’un seul style ou degré d’écriture, le degré rapide. Le maître lui même, Hipp. Prévost, laissait plus de liberté à ses élèves : il reconnaissait que suivant le tempérament, les besoins, on pouvait utiliser ou laisser de côté certaines abréviations . Delaunay, surtout à la suite de voyages en Allemagne et en Angleterre, comprit que pour rendre « nationale » une écriture abréviative. il fallait qu’elle fût soumise à des règles absolument fixes. Il fonda, en 1876, l’Association sténographique unitaire, dans le but de maintenir toujours constant le principe de l’unité d’écriture et malgré les modifications qui pourraient être apportées ultérieurement au système. conen de prkpéan, Aimé-Paris, Guénin. — Les travaux de Coriën dePrépéan(1813- 33), tels qu’ils ont été utilisés par Aimé-Paris et complétés par la pratique de L. Guénin, sténographe au Sénat, ont produit un système d’écriture abréviative se pliant à toutes les exigences. C’est un excellent instrument scolaire en tant que « phonographe » (reproduction exacte des sons) ; c’est aussi dans son degré supérieur une (tes bonne « sté quel <_^ nel r y sel r o,u,eu,ou,ui C or, ur, our,eur ....... ol ul