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SOUI-MANGA SOLLARY

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de couleur des plumes qui s’opère peu à peu, par une sorte de nutrition intime. Les femelles gardent constamment un plumage plus terne, que les mâles revêtent seulement en hiver. Le nid est construit dans les buissons et non dans des troncs d’arbre comme on l’a prétendu. Ce genre, nombreux en espèces, est répandu sur toute l’Afrique au S. du Sahara, avec Madagascar et les îles qui en dépendent ; une espèce (N. osea) s’avance en Palestine, jusque dans la vallée de Jéricho ; une autre, type d’un sous-genre à part (Cosmeteira eques), est de la Nouvelle-Guinée. Le genre a été subdivisé en un grand nombre de sous-genres fondés sur des caractères peu importants. Parmi les espèces africaines, nous citerons : le N. senegalensis L., dont le mâle est brun pourpré avec la tête et la gorge d’un vert doré brillant ; la poitrine àretlets bleus, rouges et violets, le ventre d’un rouge vineux. 11 est du Sénégal, et appartient au sous-genre Cinnyris (Cuvier), riche en espèces, et dont le type est le N. aj’ra L., qui, de même que le N. splendida, à ventre rouge ponceau, habite le Gabon et le Congo. Le sous-genre Nectarinia proprement dit ne renferme que les ;Y. pulchella et N. famosa L., de l’Afrique méridionale. Le N. souimanga (Gmelin) est de Madagascar, et c’est aussi la patrie du N. angladiana (Shaw), type du sous-genre Angladiana, d’un vert irisé de bleu et de violet, avec la poitrine bleue et le ventre noir. Les genres Anthobaphes et Anthreptes (V. ces mots) sont plus distincts. Les espèces propres à l’Asie et à la Malaisie forment les genres /Eihopyga, Anthodiœta et Arachnothera (V. ces mots). Le grand Promerops (V. ce mot) appartient plutôt aux Méliphaginés. E. Trouessart.

Bibl. : Sharpe, Catalogue ofBirds in Brist. Mus., 1884, t. IX.

SOUKADANA. Ville de la côte O.de Bornéo, à 155 kil. S. de Pontianak ; 1.200 hab. C’est le chef-lieu d’un district néerlandais, comprenant le petit royaume de Soukadana (6.000 kil. q.), débris d’un grand royaume indigène, conquis en 1690 par les Javanais de Bantam alliés aux Hollandais, Les Arabes détruisirent la ville en 1786 ; elle devint un repaire de piratesqueles Hollandais écrasèrent ; ils installèrent alors un sultan nouveau (1828) sous leur protectorat. SOUKAHRAS. Ch.-l. decant. et de coin, mixte de l’Algérie, dép. de Constantine, arr. de Guelma, à 700 m. d’alt., au S.-E. du col de Fedj-Macta, près des sources de la Medjerda, au point de jonction du ch. de fer d’Alger à Tunis et de l’embranchement (à voie étroite) de Tebessa ; 7.163 hab., dont 2.568 Français. La commune mixte a 184.600 hect. et 37.554 hab. Le plateau de Soukahras, bien arrosé et fertile, est un centre de colonisation française, riche en vignes, en blés, en bois. Les ressources minières de la région sont considérables, sans parler du transit des phosphates. La position de Soukahras, aux limites de la Tunisie (bassin de la Medjerda) et des pays bônois et constantinois, en tit un marché important dès l’époque indigène. L’occupation française eut lieu en 1852. — C’est l’antique Thagaste, patrie de saint Augustin, dont les ruines sont encore visibles. SOUK-el-Abiod. LocalitédeTunisie.àlOkil.O.deHammamet ; on identifie ses ruines romaines à la cité de Putput. SOUK-ei.-Arba. Ville de la Tunisie, ch.-l. de contrôle civil, sur la r. dr. de la Medjerda et le chem. de fer d’Alger à Tunis, dans la riche plaine de la Dakhla ; 700 hab. Tètes des routes stratégiques vers AïnDraham auN. (Khroumirie) et le Kefau S. ; camp français. Grand marché de céréales. A 7 kil. N. sont les ruines romaines de Bulla-Regia. SOUK-el-Djema. Bourgade de Tunisie, au centre du pays, à l’O. de Mactar, près de la source de l’oued Ziliane, sur la route du Kef à Kairuuan.

SOUKHÂVATÎ. Nom du séjour du Bouddha Amitàbha dans la légende bouddhique. C’est une sorte de paradis terrestre qui est situé dans l’Ouest. Son nom lui vient de la félicité parfaite dont on y jouit. Y renaître est le souhait de la grande masse des bouddhistes tibétains, chinois ou japonais. Sa représentation est un des sujets favoris de leur imagerie religieuse.

SOUKHONA. Rivière de Russie (V. Dvina). SOUKHOUM-Kaleh. Ville de la Caucasie russe, gouvernement de Koutaïs, sur la mer Noire ; 2.500 hab. Ancienne forteresse russe ; bon port ; ville jadis ravagée par la malaria, mais assainie par des plantations d’eucalvptus. Elle a été bâtie sur les ruines de l’antique Dioscurias, fut occupée par les Russes en 1809, cédée par la Turquie en 1829 ; en 1854, elle fut évacuée et pillée par les Abkhases ; Orner Pacha y débarqua en sept. 1855 avec une armée, et marcha sur Tiflis. De mai à sept. 1877, les Turcs l’occupèrent de nouveau.

SOUKHOVOLIA. Ville de Russie, gouv. de Grodno, à 46 kil. O. de Sokolka ; 4.000 hab. Ville déchue de son ancienne importance ; elle fut attribuée à la Prusse de 1795 à 1807.

SOUKRA. Nom indien de la planète Vénus et du dieu qui y préside. Fils de Bhrigou, il était le prêtre des Daitvas ou Asouras et ressuscitait ceux d’entre eux qui avaient été tués dans la bataille. Aussi les dieux ne vinrent-ils à bout de leurs ennemis qu’en son absence. Les légendes exaltent la rigueur de son ascétisme et la force redoutable de ses malédictions.

SOULA. Rivière de Russie, aftl. g. du Dniepr où il se jette à Gradichk (gouv. de Poltawa), après un cours de 413 kil. SOULA. Com. du dép. de l’Ariège, arr. et cant. de Fois ; 363 hab.

SOULA (Josias de) (V. Soclas).

SOULAC-slr-Mer. Com. du dép. de la Gironde, arr. de Lesparre, cant. de Saint- Vivien, formée de trois centres d’habitation : Soulac ou le Nouveau-Soulac, à 3 kilom. de l’Océan et sur la rive gauche de la Gironde ; Neyran. à l’E. ; le Vieux-Soulae ou Soulac-les-Bains (station balnéaire), au N.-O. ; 1.349 hab.

SOULAGES. Com. du dép. du Cantal, arr. de Saint-Flour, cant. de Ruines ; 300 hab.

SOULAGES-Bonneval. Com. du dép. de l’Aveyron, arr. d’Espalion, cant. de Laguiole ; 353 hab. SOULAINCOURT. Com. du dép. de la Haute Marne, arr. de Wassy, cant. de Poissons ; 84 hab. Stat. du chem. de fer de l’Est.

SOU LAINES. Com. du dép. de Maine-et-Loire, arr. d’Angers, cant. des Ponts-de-Cé ; 550 hab. SOULAINES (Subvillann [1153]). Ch.-l. de cant. du dép. de l’Aube, arr. de Bar-sur-Aube, aux sources de l’Aine, aftl. de la Voire, à la lisière de la. foret du Der ; 637 hab. SOULAI RE-et-Bourg. Com. du dép. de Maine-et-Loire, arr. d’Angers, cant. de Tiercé ; 994 hab. SOU LAI RES. Com. du dép. d’Eure-et-Loir, arr. de Chartres, cant. deMaintenon ; 349 hab. SOULAK. Fleuve de la Caucasie russe, prov. de Daghestan, long de 306 kil. pour un bassin de 18.346 kil. q. Il est formé par l’union du Kolsou Avare et du Koïsou Andin, descend au N., puis à l’E., et se jette dans la mer Caspienne au N. de Pétrovsk.

SOULAMEA (Bot.) (V. Quassia).

SOULAN. Com. du dép. de l’Ariège, arr. de Saint-Girons, cant. de Massât ; 1.727 hab.

SOULAN. Com. du dép. des Hautes-Pyrénées, arr. de Bagnères-de-Bigorre, cant. de Vieille-Aure ; 124 hab. SOULANGER. Com. du dép. de Maine-et-Loire, arr. de Saumur, cant. de Doué ; 635 hab.

SOULANGES. Com. du dép. de la Marne, arr. et cant. de Vitry-le-François ; 262 hab.

SOULANGIS. Com. du dép. du Cher, arr. de Bourges, cant. des Aix-d’Angillon ; 551 hab.

SOULANGY. Com. du dép. du Calvados, arr. et cant. (N.) de Falaise ; 190 hab.

SOU LARY (Joseph-Marie, dit Joséphin), poète français, né le 23 févr. 1815, mort à Lyon le 28 mars 1891. Fils d’un négociant originaire de Gènes, entré en 1831 comme enfant de troupe au 48 e de ligne ou il resta jus-