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SAADET

l’S ronde cursive se traça d’une façon continue et souvent I aucun rapporl avec les tonnes originaires de l’S (tig. (j de ta n’est plus qu’une petite ligne légèrement ondulée, qui n’a | bâtarde). On suit que l’S bâtarde subsiste encore aujour- 5. ÉCRITURES MODERNES

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SAACY-slr-Marxe. Coin, du dép. de Seine-et-Marne, arr. deMeaux,cant. de La Ferté-sous-Jouarre ; -1.324 liab. SAAD-f.dmx Mohammed, connu également sous le surnom de Khodja-Efendil historien turc, né à Constantinople, d’une famille originaire d’Ispahan, en 1536, mort à Constantinople le 2 oct. 1599. Il fut attaché, grâce à la faveur de son père, Hassan-Djan, commensal habituel du sultan Sélim I er , à l’entourage du cheikh-ul-lslam Abous-Sooûd, se livra ensuite au professorat à partir de 1556, fut précepteur du prince qui porta plus tard le nom de sultan Mourad III, alors gouverneur de Magnésie, revint avec lui lors de son avènement à la lin de 1574, occupa auprès de son successeur Mohammed III les fonctions de khodja ou professeur (1595) et jouit auprès de lui d’une influence considérable. Il l’accompagna dans la campagne de Hongrie et devint cheikhul-lslam en 1598. Il a laissé des poésies en arabe, turc et persan, une traduction du Mirât-el-Adoudr de Lari, des commentaires sur des ouvrages de droit canonique, et surtout le ïtidj-ut-Téràrikh (Couronne des annales), histoire de l’empire ottoman depuis son origine jusqu’à la mort de Sélim I er (2-2 sept. 1520) ; imprime à Constantinople (18(j2-(kî, 2 vol. in-8) ; traduit en italien par Vincent Hratutti , Chronica delVorigine e progressi délia rasa Otomana (l ru p.. Vienne, 1646, et 2 e p., Madrid, 1652) ; abrégé par G-.-B. Podestà, Annali ôttomanici (Vienne, 1(>7i) ; publié en partie et traduit en latin par Kollar de Keresten, Saad-eddini annules lureiri itsijue ad Muratn l (Vienne. IT.’i'i) ; utilisé par Leunclaviusdans ses Annales Sultanorum othmantdarum (Francfort, 159(i) ; réimprimé dans la Bytantine. SAAO irn-Abou-Wakkâs, capitaine arabe, un des plus célèbres compagnons du prophète. Musulman de la première heure, il fut au nombre des Mecquois qui, à la suite du prophète, se réfugièrent à Uédine et prirent part à l’hégire (V. ce mot et Mohammed). Il assista à toutes les batailles que Mohammed livra aux Coraïchites infidèles, et notamment déploya la plus grande valeur au désastreux combat d’Ohod ; une tradition musulmane veut que, ce jourlà, Saàd-ibn-Abou-Wakkàs ait lancé plus de mille flèches. Il fut un des six Musulmans auxquels Abou-Bekr, à son lit de mort, remit le soin de désigner son successeur, au choix de la communauté musulmane. Sous le khalifat d’Omar, Saàd reçut le commandement des troupes destinées à envahir la Perse. Il eut la gloire de mettre en déroute l’armée sassanide à la journée de Kadesiaet s’empara de la capitale des Khosroès, Madaïn. Ce fut lui aussi qui, sur l’ordre d’Omar, jeta les premiers fondements de la ville de Koufa ; enfin, pour prix de ses services, il reçut le gouvernement de la province d’Iraq, nouvellement conquise. — Après la mort d’Omar, Saàd se tint soigneusemenl à l’écart des discordes qui ensanglantèrent les khalifats d’Osman et d’Ali. Il se retira dans un château qu’il possédait à Aqiq, à 10 milles environ de Médine, et y acheva sa vie dans l’austérité et les pratiques de dévotion. Son corps fut transporté à Médine après sa mort, survenue entre 30 et 60 de l’hégire, et il fut enterré au cimetière de liaqi el Charqad en cette ville. De nombreuses traditions du prophète figurent dans les recueils canoniques de liadils (V. ce mot) sur l’autorité de Saàd ibn-Abou-Wakkâs. W. Marçais.

SAADANI. Ville maritime de l’Afrique orientale allemande, à 90 kïl. N.-O. de la capitale de la colonie, Dar es Salam, vis-à-vis de l’Ile de Zanzibar, sur un rivage triste, à végétation pauvre, au N. des bouches du Ouami (W’ami), fleuve de 300 à iOOkil., venu des monts et plateaux de l’Ousagara ; 2.000 hab. « Plage basse, eau sale, fond boueux ; au loin, collines de 100 à 150 m., cases malpropres, mares puantes, monceaux de fumier » ; occupée par les Allemands en 1890. 0. Reclus.

SA A0ET, ou, suivant la prononciation vulgaire, SAAD EH. Ville du Yémen, ch.-l. du district de Sahan, à 300 kil. N.-N.-O, environ de Sanaa. Klle est le centre principal de la secte des Zaïoud Sunnites ; c’est dans cette ville que