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pliront «ut l’espace jusqu’à L’extrémité méridionale de l’Ile. la partie v de l il’ 1 , on ne trouve comme monuments anciens que les débris d’un arc de triomphe romain el les restes d’une petite basilique chrétienne. I > période la plus brillante de Poils lut le i" siècle il I ère chre- ..g i/i "ri I • » ’ P^

tienne : l Ile, débarrassée d ient les abords ’lu temple, vit construire un dromos ■> deux portiques, dont I un . ;i II... est inachevé. Le culte d’iâu a gardé longtemps ton importance a Pbike. Les Blemmyes Pavaient adopte ; établis ’-m Nubie, il-, firent de fil leur li< de Philœ (vue d’ensemble).

principal sanctuaire ; au milieu du v c siècle, Maximin, gouverneur de la Thébaïde, pour mettre un terme à leurs ravages, conclul une trêve de cent ans qui dura jusqu’en 552 ; à cette date, les Blemmvcs turent défaits par Justinien, qui lit fermer le temple el installa à Philœ L’évèque Théodoros ; celui-ci plaça le temple de la déesse devenu une église sous l’invocation de saint Etienne (577) ; une église copte fut bâtie plus tard à la pointe X.-L. de l’Ile : les islamistes ne la respectèrent pas et dévastèrent l’île à l’époque de la conquête. De nos jours, l’Ile de Philœ esl habitée par quelques familles nubiennes et porte en arabe le nom de Géeziret-el-birbé (ile des temples). Ph. B. lîiiiL. : Bénéditb, Description et histoire de Vile de Pluie ; Paris, 1893.

PHIL-€NIS (<ï>fAouviî), poétesse grecque de Leucade ; on lui a attribué 1’ 'AxdÀaatov arûyYpa[j.ij.a moi àopoS’.at’tov, que d’autres auteurs, tels que .Lschrion de Samos, attribuent au sophiste Polycrate qui vivait au temps d’Isocrate. lin h.. : Meineke, Poesis choliambicn ; Berlin, 1 15 PHILAiYIMON, poète mythique grec, lils d’Apollon et d’une nymphe (Chimie, Philonis ou Leuconvé), père de Thamyris. On le plaça à l’époque préhomérique. Sa légende e>t associée à celle de Delphes, et on lui attribuait l’institution des chœurs de vierges ci les hymnes qu’elles chantaient en l’honneur d’Apollon, d’Artémis et de Lètû, en s’accompagnanl de la cithare. Ces hymnes semblent avoir été remaniés dans la suite des âges, ootammentpar Terpandre. Plus tard, le mythique Philammon fut intercalé dans la légende des Argonautes ; on lui attribua les mystères de Lerne, etc.

PHILANTHE {Philanthus Lat.) (Entom.). Genre d’Insectes Hyménoptères, établi par Fabricius [Skriut. naturh. selsk. Kjobenhavn ; I. 1. 1790, p. 224) et qui a donné son nom a la famille des Philanthides. Les Philantbes se rapprochent, par la forme générale et la couleur, des Crabronides. La tête esl carrée, les yeux très gros, les pattes postérieures munies de deux éperons ; les ailes antérieures uni trois cellules cubitales forn ■ ; la deuxième reçoit une nervure récurrente : i abdomen esl subsessile. lisse subdivisent en deux groupes : les Philanthinœ el les Ceroe-Philanthus apivorus.

(Grand, nat.).

rince. Dans le premier, la deuxième cellule cubitale n’a pas de pétiole. A 1 état adulte, les Philanthes chassent les Abeilles qu’ils tuent ou paralysent d’un cinq) d’aiguillon et qu’ils apportent dans des terriers creuses dans un s,,) argiln-sabliuineux. Celle proie sert à la nourriture de la larve. I.e genre comprend

environ L50 espèces, d’Eu-

rope, des Indes, de Ccv-

lan. d’Afrique, de Mada-

gascar, d’Amérique. I ne

seule d’Australie. L ’espèce

lapins commune en France

esi le P. triangulum.

l’ab. ou Lat.

PHILANTHROPIE. Le

mot philanthropie désigne

d’abord un sentiment pur

el simple, le sentiment

d’affection ou d’amour que

l’homme peut inspirer a son semblable ; puis, tandis que d’autres mots sont réservés au sentiment lui-même (sympathie, charité, humanité), il envient à designer une doctrine générale de l’action, dans laquelle ce sentiment est conçu comme le principe essentiel de la morale individuelle ; plus tanl enfin, on tend à faire de la philanthropie le prinipe de la moi. de suri, de et à la considérer surtout smis sou aspect économique et politique.

A. Comme sentiment, l’amour spontané de l’homme pour l’homme est un fait d’expérience, qui peut être diversement interprété et dont on peut discuter l’origine psychologique, mais non la réalité ni l’importance (V. Svxewiiii I. Que ce soit par un penchant primitif, original el absolument désintéressé de leur nature, ou bien sous l’empire de motifs toujours égoïstes, mais plus ou moins dissimules ou inconscients, ou que ce soit enfin par un effet du mécanisme de l’association des idées qui permettrait de dériver la sympathie de l’amour-propre, il est indéniable hommes peuvent s’aimer, ou noire s’aimer, les mis les .mires el agir en conséquence. Mais ( et amour, en tant que fait naturel, est, comme tous les sentiments, va-