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PHILADELPHIE PHII..K

w«rc fi du Schuylkill. Il existe deux bonnes dites do Man ti.inds et du Commerce.

Philadelphie est divisé en i>l quartiers demi chacun oli t un membre du conseil municipal, lequel partage l’adminîstration avec un maire élu pour trois ans el uni’ assemblée municipale. — I a ville compte plus de W hôpitaux el hospices, parmi lesquels l’hospice Blockley (3.500 lits), l’hôpital de Pennsylvanie fonde en 17 :> ;>. un orphelinat de 1.600 (Mitants, etc. — li’ mouvement intellectuel est considérable. LTniversité de Pennsylvanie, fondée en 17’» !), compte plus de 850 maîtres el do 2.500 étudiants ; elle .■si installée depuis IS7-2 dans un palais de la rive droite du Sehuj Ikdl et a absorbé en 1 7 ;i I le collège. < m y enseigne la médecine, le droit, la philosophie, la biologie, l’art dentaire, l’art vétérinaire. Dans West-Philadelphie également, se trouve la grande école professionnelle de Drexel, avec b - l 500 , lèvi .. le double de ce que compte l’institut de SpringGarden ou s’enseignent le dessin et les arts mécaniques. Il faudrait encore énumérer 5 écoles de médecine, ■1 écoles dentaires, l fiole de pharmacie, I école polytechnique, I école d’industrie, I institut technologique, 3 séminaires de théologie, etc. - Les bibliothèques sont bien dotées : les principales sonl : celle de 11 niversité (185.000 vol.), celle do Philadelphie fondée par Franklin en 1731 (160.000 vol.), la bibliothèque Mercantile (160.000 vol.), relie de la Société américaine de philosophie fondée on 1740 (60.000 vol.), celle de l’Académie fondée on 1 s 1 7 (35.000 vol.). A côté do ces doux grandes sociétés scientifiques, il tant encore citer l’Institut Franklin (sciences el arts appliqués à l’industrie), été historique do Pennsylvanie el l’Académie dos beaux-arts fondée on 1805, qui organise doux expositions annuelles.

Insronut. — L’histoire ^ Philadelphie dans son ■■ so confond avec celle de la Pennsylvanie (V. ce mot et Etats-Unis, t. XVI, p. 594). Fondée en ltiS-2 par Penn. elle devint on 1683 la capitale de la colonie et Io resta jusqu’en ISOU : elle comptait dès ce moment 9.500 et, en 1700, elle en avait 4.500 et 21.767 en 1777. Elle grandit relativement vite, grâce a l’immigration irlandaise et allemande et devint la ville la plus populeuse de l’Amérique anglaise ; elle garda ce rang jusqu’en 1830 York la dépara. Le ’, sept. 177 ’. s’y réunit le premier niai ; le Ijuil. I77ii. l’Indépendancey fut proclamée. Du 86 sept. 1777 au I S juin 1778. les glais l’occu-

mais ils en furent chasses, et enfin, Io 9 juil. 177S. on y vota la « perpétuelle union » des colonies fédérées pour leur affranchissement (V. Etats-Unis, § Histoire), Philadelphie était donc virtuellement la capitale dos colonial unies : c’est la que se réunit le 17 mai la convention qui, quatre mois plus tard, vota la constitution des Etats-Unis. De déc. 1790 à 1800, on lit siéger à Philadelphie le congrès fédéral (auparavant placé à New York) avant de le transférer dans le district fédéral de Columl >ia. I.n 1800 aussi, la capitale de la Pennsylvanie fut Harrisburg. En juin 1786, on avait constitué à Philadelphie.. | église èpiscopalede l’Amérique du Nord ». ■ière banque coloniale y avait été cré m 1781 : on y incorpora en avr. I8ltj la banque des Etats-Unis, nui>. en l*. ;: ;. le président Jackson ruina cel établissement. I ■ monnaie des Etats-I ois fut créée à Philadelphie en 1792. Les événements à signaler au cours de ce iules du 10 au 13 mai Ixii dans les-

quelles furent massacrés el pillés les Irlandais catholiques, et VExp mile de 1876, commémorative do

lire de l’Indépendance ; elle occupa I9 hl ’,7 dans le irmount, coûta 18 millions et demi de IV.. et reçut, du 10 mai au 10 nov., 9.910.966 visiteurs. — Philadel- •’ liai... -n 1800, 1.046.964 en 1890,

enfin, ■ i évaluait la population à 1 .350.000 hab. ■ itinue donc de grandir rapidement, quoique moins s rn,d.-. New York el Chicago.

Hihi Iphia 1681-1881 ; Baltimore,

CRA.M.r. ENCYCLOPÉDIE. — XXVI,

1881 Woolsbv, History of llic city of Philadelphiu ; Boston, iss" ;

PHILADELPHIE. Mlle antique do la Lydie orientale, au N.-O. du TmoltlS, fondée par le roi Vitale Philadolphe do Pergame : c’esl aujourd’hui Alachehr. — Ce nom l’ut au>si donne en Palestine à la ville de liahhath Aiiininn, ancienne capitale dos ammonites, restaurée par Ptolémée Philadelpbe.

PHILADELPHUS (Bot.) (V. Serincat).

PHIUEou PHILÉ. De fluviale duNil(Haute-Egypte),en amont do la première cataracte, à 1 1 kil. au S. d’Assouan ; c’est la plus petite dos trois des par lesquelles se termine au S. le groupe de rochers qui forment la première cataracte. Kilo a formé autrefois la frontière do l’Ethiopie el de l’Egypte au s., frontière qui fut plus tard reportée à Syene et à l’Ile d’Eléphantine. Elle s’est appelée Pilak (lie do Lak) ou Bilak, comme la nomment certains écrivains arabes. Longue de 100 m., large de 135, elle est couverte d’une belle végétation et s’élève assez haut au-dessus du lleuve pour ne jamais être inondée : à la pointe méridionale s’élève un rocher qui la domine de quelques moins. C’est le site le plus pittoresque et le plus beau do la vallée du Xil ; sous un ciel admirable, dans un décor grandiose do roches granitiques, l’Ile sainte do la déesse Isis dresse, au milieu dos palmiers et dos mimosas, ses antiques pylônes et ses belles colonnades ; sa caractéristique vient de ce qu’elle est décorée d’une manière architecturale, adaptée à sa forme et à son étendue : do petites dimensions, on a employé une architecture élégante et coquette au lieu des constructions colossales qu’affectionnaient les Egyptiens. Les monuments dont i’ile est couverte, tous construits en grès et d’une blancheur remarquable, en font. un dos points les plus curieux de la Haute-Egypte. Los constructions les plus anciennes datent du temps de Nectanebo II (361-345 av. J.-C), le dernier roi indigène d’Egypte ; c’est : 1" une petite chapelle bâtie trente ans avant la conquête d’Alexandre, dans l’axe du temple, à l’extrémité S.-O. do l’ile et analogue à celle delà terrasse du temple de Dendérah, formée d’un portique rectangulaire comprenant sept colonnes campaniformes à dé hâthorique sur chacun dos grands cotés ; t2° le portail qui se trouva [dus tard encastré dans le premier pylône. Les autres monuments sont du temps des Ptolémées et dos Césars. Le temple proprement (lit d’Isis fut commencé sous le règne de l’Iolémée H Philadolphe ("285-217), et terminé, tout au moins dans son gros œuvre, sous le règne de son successeur Ptolémée Evergète (21-7-222) ; il élève au fond du dromos son premier pylône (io m de largeur et 18 m. de hauteur) ; dans la cour du temple, les côtés sont formés au N. par le deuxième pylône, à l’O. par une dos façades du Mammisi, à l’E. par l’édifice à portique qui sert de sacristie. La décoration de tout cet ensemble n’a été achevée que sous Néos Dionysios, au milieu du I er siècle av. J.-C. L’extérieur du temple d’Isis est décoré de tableaux d’offrandes datant d’Auguste pour le pourtour du naos et do Tibère pour le pronaos. A l’O. s’élève, en face du deuxième pylône. Pédicule d’Hadrien ; à PL., les restes du petit temple d’Hàthor, construit par Philométor et Evergète II, terminé sous Auguste ; au S.-E. on trouve le pavillon do Trajan, sorte d’embarcadère, formé d’un portique do quatorze colonnes à chapiteaux campaniformes ; enfin, près du village copte, le petit temple d’Esculape on d’Imhotep, construit par Epiphane, avec la chapelle du dieu nubien Mandoulis. D’une manière générale, la partie monumentale est réunie au S. de l’ile ; cola tient à ce que le sanctuaire du temple d’Isis a été bâti par Philadelpbe sur l’emplacement de l’antique chapelle de la déesse, au contre do l’île ; |o culte d IsiS a l’Info devait remonter a une époque très reculée ; l’entrée do la chapelle était tournée vers le S. pour que l’image de la déesse regardât dans la direction d’où venait le Nil ; un pronaos s’ ajouta ensuite au naos, et Ion constructions qui v furent adjointes rem-il