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nine en .1 donné jusqu’à • ! gr. Bans inconvénient. ( in n* [’ordonnera qu’avec prudence chez des sujets débilite*. l a phénacétine iodée ou iodopkénine, combinaison do l parties de phénacétine pour 3 d’iode, est une | dre cristalline, rouge, insoluble. On l’a recommandée sous forme d’émulsion glvcérinée pour le traitement antiseptique des plaies ou des ulcères rebelles, Son application direi te étant irritante ou mèi caustique, par suite de la formation d’iode il l’état naissant, il est utile de protéger li plaie avec une couche de ouate sur laquelle on étend l’émulsion. Ces pansements n’ont ^iht<- besoin d’être renouvelés qu’au bout de deux a trois semaines. PHÉNACITE (Miner.). Silicate de glucine anhydre (B*Si0 4 ) cristallisant dans le système rhoml brique. L’angle des faces du rhomboèdre est de 1 16° 39’. Les cristaux présentent souvent les faces d’un prisme hexagonal et de la pyramide, aussi ce minéral possédant à peu près 1rs propriétés physiques (éclat, transparence, cassure, dureté ) du quartz n’avait pas été distingué de ce dernier avant les recherches de Nordenskiold. Densité, 2,96 ; <lureté, 7,5. Insoluble dans les acides. La phénacite se trouve à Framont (Vosges) dans du quartz et de la umonite, dans du granit près de Miask, a Florissant, à Durango (Mexique), ele l’aul GaUBERT.

PHENACODUS (Paléont.). Genre de Mammifères Ongulés fossiles appartenant à l’ordre nu sous-ordre des Condylarthra (V . ce mot) de Cope, c.-à-d. aux Ongulés primitifs dont les caractères sont encore ambigus entre les Onguiculés et les Ongulés. Le Phenacodus primœvus, type du genre, est un des Mammifères caractéristiques de l’éocène inférieur des Etats-Unis (Wyoming). C’était un animal de la taille d’un grand chien, à pattes à cinq doigts, digitigrade et pourvu d’une longue queue ; les premier el cinquième doigts étaient plus courts que les autres, de sorte que les trois doigts médians portaient seuls sur le si il ; ces doigts étaient terminés par des ongles plus semblables à des griffes qu’à des sabots ; cette particularité et la forme de l’astragale indiquent une parenté avec les Carnivores et plus particulièrement les Créodontes. La tète était allonger et le cerveau très petit. La dentition est surtout caractéristique : elle est complète, plus ou moins en série continue ; les molaires supérieures sont à quatre tubercules principaux et deux intermédiaires ; les prémolaires postérieures à deux tubercules internes, les antérieures n’ayant qu’une seule pointe. Cette dentition indique un régime omnivore. D’autres espèces du même pays atteignaient la taille du Tapir. Ce genre se retrouve en Europe à la même époque géologique (/’//. ciiro/nrus et Ph. minor de l’éocène de Suisse). Il n’existe plus, dans la nature actuelle, de Mammifères présentant une organisation semblable : cependant les Damans (Y. ce mot), qui ont été ballottés des Rongeurs aux Ongulés, permettent de s’en faire une idée.

Le Phenacodus n’était pas un type isolé à L’époque éocène. Il avait été précédé dans l’Amérique du Nord par le Periptychus plantigrade et à molaires à trois tubercules (/’. coarctatus, P. rhabdodon, etc., des couches de Puerco el de Torrejon). Les genres Ectoconus, Anisonchus, Hemithlœus, etc., appartiennent au même groupe que Periptychus et forment la transition aux Amblypodes (Y. ce mot). Le Phenacodus et les genres voisins (Euprotogonia, etc.) se rapprochent davantage des Périssodactyles (Y. ce mot), tandis que Mioclœnus et Meniscotherium qui ont des molaire., non plus bunodontes comme les précédents, mais sélénodontes, montrent des affinités avec les artiodactyles et peut-être les Chahcothéroïdes et les Litopternes. Le groupe des Conby-LARTHRA réunirait ainsi les types ancestrau.x de la grande majorité des Ongulés, et PhertOCodus serait plus particulièrement le prototype des Tapirs et des Chevaux. E. TllOI KSSAKT.

PHÉNAKISTICOPE. Cet instrument est l’onde sur la persistance des impressions rétiniennes. L’œil regardant un objet, îup| ns que nous placions rapidenu entre l’œil et i objet, nous continuerons a voir l’objet pendant un temps tics court, mais appréciable, apréa l’interposition de I écran. Ondémontrefadlemeot ce phénomène de la façon suivante : au milieu des petits cotés d’un rectangulaire, on fixe deux fila un peu rigides, qui perliront de faire tourner rapidement la carte autour de la droite passant par leur point d’attache. Un devine lion d’un cote de i.i carte un sujet quelconque, par exemple un cheval : de l’autre cote on figure un cavalier, l.n taisant alors tourner rapidement le carton devant les TOUX, on aperçoit le cavalier a cbev.il. parie que l’oâl voit encore le cavalier, par suite de la persistance de l’impression rétinienne, alors que I.i ente a déjà tourne < !’• 180" et que le cheval est devant l’oâl et impressionne déjà la rétine. C’est en utilisant cette propriété de l’oâl que Plateau a imaginé sous le nom de pheoakisticope un instrument bien connu dans lequel les images successives d’un o. mouvement viennent se placer tour à tour devant les yeux. Pour obtenir la plus grande illusion possible, il faudrait que tOUS les n"" 1 de seion, les (tous les diâèmes de secondes par exemple) l’œil aperçoive une image différente indiquant les phases successives d’un même mouvement ; il faudrait, de plus, que l’œil perçoive chacune de ces images, immobiles pendant toute la durée du n’ ime de seconde, et que le passage de l’une à l’autre soit aussi instantané que possible. Ces diverses conditions ne peuvent être relis,-. > d’une façon parfaite, mais on les obtient a peu près en ne permettant à l’œil de voir l’image que dans une direction déterminée où elle semble à peu près immobile parce qu’on ne la voit plus des qu’elle est un peu en deçà ou au delà. Par contre, l’œil n’aperçoit l’image que très peu de temps, et comme il ne voit rien le reste du temps, l’image doit être très éclairée si l’on veut qu’elle ne semble pas trop terne. Il existe divers modèles de phénakttticope : dans ceux qui sont à fente . on place l’oâl derrière, on fait tourner L’appareil, et chaque fois qu’une fente passe devant l’iefl, celui-ci aperçoit un nouveau dessin ; au lieu d’un système de fentes on peut adopter une série de petits miroirs (praxinoscope) qui n’envoient une image à l’œil (pie lorsque celui-ci se trouve exactement devant. Quel que soit le système employé, si l’on regarde par exemple un homme levant un bras, les diverses images qui se succèdent devant l’œil montrent un homme dont le bras est de plus en plus haut et l’on a une sensation toute semblable à celle que l’on éprouverait si l’on voyait véritablement un homme lever le bras par une série de petites saccades successives. Ces saccades sont, d’ailleurs, d’autant moins sensibles que les images sont plus nombreuses. Lorsque le nombre des images est égal au nombre des fentes, la figure peut exécuter divers mouvements, mais elle ne parait pas avancer. Si donc on représente un bouime en marche, on le verra faire aller ses bras et ses jambes. mais sans avancer. Si l’on veut, déplus, le voir marcher en avant, il faut faire tourner l’appareil dans le sens de la marche en avant et, de plus, avoir plus de figures que de trous. Ces phénomènes peuvent être projetés sur un écran ; mais l’on sait que les projet lions exigent des dessins fortement éclaires et que. d’après ce qui précède, chaque figure n’étant que pendant un temps très court devant la fente qui permet de l’apercevoir ou de la projeter, tout se passe comme si l’image était beaucoup moins éclairée qu’elle ne l’est en realite. Pour cette double raison, les pbeiiakisticopes de projection n’ont eu que bien peu de succès jusqu’à l’invention des cinématographes. On a fait aussi des phénakisticopes stéreosi opiques. Concevons un phénakisticope forme par un cylindre tournant autour d’un axe horizontal : les fentes toujours dis suivant les génératrices du cylindre sont disposées par groupes de deux dans le prolongement l’une de l’autre. L’œil droit regarde par la première série de fentes, l’oâl gauche par l’autre : on place à l’intérieur deux séries de dessins : devant les fentes destinées à l’.til droit mi met