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PU A Kl — B66 — lentille, Fresnel a étage en . I !. G, h... F, (., il. i une série d’anneaux on il conronnee ■> Bection sensibtoiim ni triangulaire, qui jonenl le pôle de prismes a réflexion totale i-i qui renvoient ces rayons dans une direction y>rallèle a celle du faisceau c-im.t-i-.uii il.- in susdite len tille : ce sont les anneaux catadioptrùjuet. Tel eel le principe, m maintenanl nu suppose quon imprime an profil il l.i figure 1 1 un mouvement de rotation totale autour de l’axe vertical ^ passant par le foyei l. on engendrera une lentille cylindrique, qni distribuera uniformément sur iniit l’horizon les rayonB lumineux émanés de ce foyer. On aura ainsi un feu fixe d’horizon ( il». -l) , ilmit on pourra faire un feu fixe tic direction on concentrant les rayons au moyen de réflecteurs sphériques, de préférence eu nickel pur, vers une fraction seulement de l’horizon. Si, au contraire, on imprime le mouvement de rotation, non plus autour de l’axe vertical, mais autour de l’axe horizontal F A, on obtiendra une lentille annulaire et, enjuxtaposanl plusieurslentilles semblables par leurs bords, de façon à former un prisme régulier à 4, • >, 8, 12, 16, 24... faces, ayant pour axe la verticale X Y, on aura un lanibour lenticulaire à lentilles annulaires (fig. 13).0nfaittourner ce tambour, à l’aide d’un mécanisme d’horlogerie, autour du foyer, on promène suc- Fi ;. cessivement, de la soi’te, sur tous les points de l’horizon, autant de faisceaux lumineux qu’il y a de lentilles, et l’observateur se trouve plongé successivement dans des cônes de lumière [éclats) et d’ombre (éclipses), dont les durées respectives varient avec les angles au centre des panneaux, c.-à-d. avec leur nombre et aussi avec la vitesse de rotation du système. Ce second genre de feu, qui porte le nom de feu il éclats ou icintilUmt, ou encore de feu h éclipses, présente tout de suite un premier avantage évidenl : le llux lumineux, concentre en nappes de quelques degrés seulement d’ouverture, a une intensité et, par suite, une portée beaucoup plus considérable que lorsque, comme dans le feu fixe, il embrasse tout l’horizon. Le feu à éclats offre un second avantage : il se prête à de nombreuses combinaisons. Les éclats peuvent d’abord être, nous l’avons déjà indiqué, plus OU moins courts ’ou plus ou moins précipités. Ils peuvent être aussi soit à intervalles égaux. et on les dits alors réguliers, soit réunis par groupes en accolant dans un même panneau des lentilles dissemblables (fig. I i). Les intervalles entre les ei lais réguliers varient de quatre secondes à quatre minutes, plus longs en gène rai dans les anciens appu lion lento, que dans |. s ippai eils i Dis. Les éclats group* dent, dans un ne in.- groupe, è des iiilef’Y.dh- de doUI I If ois s,., ondes et le des intervalles de dix à quinze ndes. I e groupement a lien, d’aillenn, non seulement .. i a m sj .i . ; et même •. ï éclate, <in peut produire enfin, pai l’interposition de verres de contour, des éclati rouget »u verts, qu’on ait. -me de différentes laçons avec les i-Hats blancs ou qu’on associe avec des temps de feu fixe ou des é. upses de durées plus OU moins grandes Ifeu.r mixtes ), I ■ i olûrationstt toi culiationt l’obtiennent aijs-j ,lïn toi feux tixes ordin en faisant passer, en avant de la lentille cylindrique, des verres de couleur ou des écrans. Si le feu doit être d’une seule couleur, on se contente, dans tous les d’entourer la llamme elle-même d’une cheminée de cette routonr. Pour une même source de lumi. i ci-dessous), la puissance du phare augmente en même temps que les dimensions de l’optique. Naguère en core, on ne pouvait d,é passer, avec les moyens dont on disposait. l ,iJ ,S’, comme diamètre intérieur des appareils, soit m ,92 de distance focale. On est parvenu, en 1886, à construire, pour le phare d’Antifer, une optique de 2 m ,66 de diamètre. Cet appareil, dit hyper-radiant our’i long foyer, a donne d’excellents résultats. Son intensité lumineuse est triple, en effet, de celle d’un ancien appareil t ri fo r m e (combinaison de trois appareils de premier ordre superposés). Elle est aujourd’hui dépassée par celle des feux-éclairs. dont il nous reste à parler. Les feux-éclairs sont caractérisés, ainsi que leur nom l’indique, par des éclats de très brève durée. Leur conception repose sur les considérations suivantes. Pour un foyer lumineux donné et une optique déterminée comme distance focale et comme nombre de panneaux, l’intensité lumineuse sera d’autant plus grande que la durée des éclats sera plus courte. Fresnel n’avait pas cru pouvoir la réduire à moins de huit secondes dans ses appareils de premier ordre à huit panneaux, qui effectuaient une révolution complète en huit minutes. Plus tard, on avait accéléré cette vitesse jusqu’à faire faire le tour complet en deux minutes : mais on n’avait encore jamais ose descendre au-dessous de une seconde pour la durée des éclats, lorsque M. BourdeDes, il y s une douzaine d’années. démontra, à la suite de longues recherches, qu’au delà de Un dixième de seconde, la persistance de la perception lumineuse reste sans bénéfice pour la valeur de l’intensité 8. — Chantier de construction du phare des (irauds-Cardinaux (plan et élevai i