Page:Grande Encyclopédie XXVI.djvu/605

Cette page n’a pas encore été corrigée

— : ;ti —

PFUHL — PHAÉTON

commence les maquettes. Il s’est Gui connaître, depuis 1873, par une série de bustes de grands hommes et surtout par le monument de la guerre de 1870 a l’Ecole des cadets de Liehtervelde, près de Berlin (1876), par une statue colossale du comte Stolberg, à Laudshut en Silésie, et par deux groupes monumentaux : Pers ’e et i ■ ède I 1884), qui décore une fontaine à Posen ; Th séeei le centaure Eurythion (1886). En 1893, il exécuta pour la ville de Gôrlitx un monument de Guillaume /" Bismarck et dede Moltke.

PFULLENOOKF. Ville d’Allemagne, grand-duché do Bade, cercle de Constance, à 30 loi. N.-N.-E. de Constance, sur l’Andels (qui se jette dans l’Ablach, affl. du haut Danube) ; î.450 hab. Il subsiste encore de beaux des fortifications de la ville, magnifique vieille église lieu de pèlerinage, un ancien hôtel de ville, une ille maison datant de Iol7. la plus ancienne du grand-duché de Bade. Commerce de céréales et de fruits, île bétail, île bois, etc. Dans les environs, le joli lien de Plaisance appelé Puchshalde. — La ville, qui ap] d’abord aux comtes de Pfiillendorf, passa en I ISO aux Hohenstaufen, devint en l-2-2ii ville d’Empire et, en 1803, fui rattachée an grand-duché de Bade. Ph. B. PFULLINGEN.ViUed’Allemagne(Wurttemberg), cercle de là Forèt-Noire, district de Reuthngén, au pied de la Baube lp. sur î’Echaz (affl. dr. du Neekar, bassin du Bhin) ; 5.976 hab. (1890 . Filature et tissage de coton ; fabriques île drap, de papier, de courroies. Bans la belle vallée de I’Echaz se trouve le village d’Unterhausen avec iriques de coton et la célèbre Vebelhoehle, grotte de -2-20 m. Dans I- voisinage, château en ruines festein, mont Wakerstein (823 m.) el château de Lichtenstein. Ph. B.

PFUNGSTAOT. Ville d’Allemagne, grand-duché Je prov. île Starkenburg, cercle de Darmstadt, à 9 kil. de Darmstadt, sur la Modau (affl. du Rhin) ; ■ ab. ils 15). Tourbières. Fabriques de papier, de i,d’allumell e pâtes alimentaires, etc. Ph. B.

PFYFFER on PFEIFFER. Vieille famille delà Suisse catholique remontant a 1 183 et donl l’histoire a éti au v • ristophe Pfyffer von Altishofen el qui a fourni aux ; suisses, en France, de nomi -. Nous avons donné plus haut, sous le nom graphie Je Louis, dit !• Suisses.

Parmi les représ ts non militaires de cette famille. |.’ pin-, célèbre est Casimir Pfyffer von Altishofen, qui . ne le 1;il él l filsde François-Louis, capital du pape. A laprisedeRomcparlesFrançaisenl798, vint a Lui i ir alla étudier le droil à Tubingue, puis revint a Lucerne exercer la profession • gner le droit el l’histoire an lycée. En - :ond, puis comme

ça nue grande iu-

is libéral. A l’époque troublée de 1845 0, il joua un rôle très important dans les affaires md. Il devint

i i ! fé léral. On lui doil une

i. î l.el les deux vol. sur Lui ni

K.

PHACEE on PÉKAH, roi

J i du pi-’-i èdentroi, Phacéia, il Cassas i" au roi J>- Syrie, Razin, pour

de Juda, Achaz, il suci ombe sous

i du roi d’Assyrie, Téglatb-Phalasar, qui lui

u N. d’Israël et à 11.. du

spiration , a la tète

ai fut son succes-

te le demi * occupant du royaume

H. Vernes.

.

t. II. — M. Vi s, P 1889,

PHACÉIA ou PÉKAHYAH, fils et successeur de Manahem. Il occupa le trône d’Israël ou des dix tribus pendant Jeux ans seulement (760 à 7 js av. .).-(’,.). el fut ictime d’un complot.

PHACIDIÉES (Bot.), famille de Champignons Discomycètes à périthèce corné, d’abord clos, puis s’ouvranl en valves, en fente, en couvercle. Genres principaux : l’hucidium, Rhytisma, Hysterium, Hypoderma, Lophodermium (Van Tioghem). Genre Phacidium fossile dans les terrains tertiaires. II. F.

PHACOCHÈRE (Zool.) (V. Porc).

PHACOPS (Paléont.). Genre de Tribbites(V.ce mot), caractérisé par une carapace nettement trilobée, enroulable, une tète assez grande, à glabelle bien limitée latéralement, les branches de la grande suture partant du bord latéral, audn coin postérieur et réunies en avanl du front en demi-cercle. Yeuxà grosses facettes nombreuses, à cornée bosselée. Hyposl e nulle, presque triangulaire, sans bordure latérale ; bord postérieur arrondi ou muni Je pointes. Thorax à onze segments ; plèvres sillonnées ; pygidium variable ! Ce genre (avec les sous-genres créés a ses dépens) constitue a lui seul la famille des Phaeopidœ (placée entre les Bronteidœ el les Cheiruridœ), qui est Ju silurien e1 du dévonien.On peul citer Phacops Stern-

dû silurien et Ph. latifrons du dévonien : on trouve

souvent ce dernier roule en boule, montrant ses gros yeux a facettes tuberculeuses. Parmi les sous-genres, les plus remarquables sont : Trimerocephalus, donl les yeux sont petits à grandes facéties peu nombreuses ; Ihilmiinin, à tête à coins postérieurs pointus, les veux de grandeur moyenne, le pygidium terminé par une longue pointe (D. caUdataàa silurien supérieur des Etats-Unis) ; Aeaste, Cryphceus, etc. E. Tut.

PH/E00N. philosophe grec (V. PhéDOn). PHAEIN0S, astronome grec du v c siècle av. J.-C. Il était, d’après Théophraste, métèque athénien. Ce serait. lui qui aurait, en étudiant l’ombre du Lycabette aux solstices, reconnu la-période lunisolaire de dix-neuf ans, el l’aurait enseignée a Méton (V. ce nom). PHAÉTON. 1. Mythologie. — Selon la mythologie ancienne, fils d’Hélios et de Clymène, qui pria le dieu du Soleil, pourprouver sa descendance d’Hélios, de lui laisser conduire un jour les chevaux du Soleil. Mais bientôt il ne fui capable de les retenir ni de les conduire, ils sortirent de la voie tracée et, dans sa course désordonnée, le char de feu embrasa le ciel et la terre. Zens foudroya alors Phaétonet précipita son corps dans IT.ridan, ou ses sieurs les Héliades vinrent le pleurer et se lamenter nuit et jour. La route enflammée parcourue dans le ciel par le char est encore visible : c’est, selon la légende, la voie lactée. Le mythede Phaéton a été fréquemment repris par les poètes, par exemple dans les II liades d’Eschyle ou dans le Pha ’ton d’Euripide. L’arl a souvent aussi représenté la chutede Phaéton, en particulier dans les bas-reliefc des sarcophages, carie mythe représente bien le caractère périssable el passager de la vie. — Dans Homère et Hésiode, il s’appelle Epitheton ; plus tard, c’est le nom même d’Hélios. II. Ornithologie (V.Pàille-en-oueue, t. XXV, p. 799). III. Carrosserie. — Voiture légère àquatre roues, dont la caisse comporte deux sièges transversaux, orientés le même sens. Le phaéton étant générale m conduit pai’ le maître, le siège d’avanl est le plus confortable ; celui d’arrière est généralement réservé au domestique. Le plus souvent le phaéton est à un seul cheval, on en fait, néanmoins, pour deux chevaux, mais c’est l’exception. Le siège d’avanl est. dans bien des cas, protégé par une capote, mais comme il s’agit ici d’une voiture d’été, cette capo — Vous citerons comme variété de ph léton la voiture légère â l’usage des voyageurs de commerce, dans laquelle le siège d’arrière est simulé et ri : • huile ou coffre destiné à renfermer des échantillons. E. M.

Bmi.. • Mythologie. —Ba sert De Fabula Phaetontea