Page:Grande Encyclopédie XXVI.djvu/604

Cette page n’a pas encore été corrigée

PFORDTEN lli m

— 570 -

h. m pacifique des démêlés entre les deai grandes puissant es de I Allemagne fui due en partie i ses efforts t ombinés .1 cem de Metternicb et de Hanteuffel ; il i premier ministre de Bavière jusqu’en 1859. Parvenu an pouvoir pendanl la crise de 1863-66, il défendit à la diète de Francfort Les droits des Etats secondaires, se prononçant dans l.i question des duchés contre les tentati des deux grandes puiss :es. Adversaire do Bismarck el de la Prusse après Sadowa, car il comptait sur L’appui de la franco, il «lut faire accepter aux chambres un ti de paix avec la Prusse, moins avantageux que celui offert tout d’abord : il démissionna le 29 déc. 1866 et se retira de la vie politique. Il publia alors : Studien vu Ka Ludwigs oberbayrUchem Stadt und Landrecht (Munich. 1875). Ph. B.

PFORR (Johann-Georg), peintre allemand, né à Upfen, près Eisenach, en 1745, mort à Francfort le9 juin 1798. Il travaillait à Richelsdorf, où son talent fut remarqué par le ministre de Uesse Waitz, qui dirigeait une fabrique de porcelaine. Après un séjour à Cassel, où il lut du membre de L’Académie de cette ville, il s’établitàFrancfort(1784). Il peignit avec succès les chevaux, et sessépiaset en< re de Chine finvnt très goûtes des ainak’urs. Huit tableaux de Pforr se voient au musée de Francfort.

PFORTA. Ancienne abbaye cistercienne, aujourd’hui collège royal de la Prusse centrale, prov. de Saxe, près de Merseburg, cercle de Naumburg, prèsde la rive droite de la Saale (affl. dr.de l’Elbe) : le hameau, situé à ’. kil. S.-O. de Naumburg, a, en comptant les étudiants, iOO hab Les principaux bâtiments sont : l’église (de constrm romane primitivement, puis modifiée dans le style gothique et restaurée en dernier lieu) ; Le collège même, qui occupe l’emplacement ancien du cloître, agrandi en 1568 et reconstruit à deux reprises en 1807 et 1880 ; le château, bâti en i.’iTi ! par l’électeur Auguste ; la chapelle romane (qui date du xni e siècle). Pforta est le plus connudes trois collèges royaux fondés par Maurice de Saxe avec les biens desdoitres. L’évèque Uto de Naumburg transporta en 1 137 à Pforta le cloître de moines cisterciens fondé en 1432 par son parent Bruno à Schomœlln ; le cloître prit le nom de Monasterium S. Maria’ de Tinta et acquit peu à pendes biens très étendus et des droits importants. Après la Réforme, l’abbaye conserva ses droits et fut transformée par le duc (plus tard électeur) Maurice en école (21 mai 1543) ; en 1815, elle revint à la Prusse qui y introduisit de grandes modifications ; ses revenus s’élèvent à 200.000 marks. Bibl. : Schmidt e* Kraft, Die Landeeschule Pforta ; Leipzig, 1844. — Kirchner, Die Landesschule Pforta in ïhrer Geschichtlichen Entwicklung seit dem inf&ng 19 Jahrhunderts ; Naumburg, 1843. -- Corssen. Altertû mer und Kunsldenkmale des Cistercienhloslers St tfa und des La.ndesschv.le zu Pforte ; Halle, 1868 — Bœhme, P forte in seiner Kulturgeschichtlichen Bedeutungwâhrend des XII m, d XIII Jahrhunderts ; Halle. 1888. — Bœhme, / rhundenbuch des Klosters Pforte ; Halle, 1893. — Hoffmann, Pfœrtner Stammbuch I5b3-t893 : Berlin, 1898. — Rossner, Des ?iaoic w,’s K’/cisfci-.s P/orte ; N’aura burg. 1893.

PFORZHEIIVI. Ville d’Allemagne, grand-duché de Bade, cercle de Carlsrube, situé à v 2i kil. E.-S. E. de Carlsruhe, ii l’extrémité N.-E.du Schwarzwald, au confluenl de la Nagold et de L’Enz (affl. g. du Neckar, bassin du Rhin) ; 33.331 hab. (1895) (dont 5.542 catholiques et 390 juifs). Stat. de la ligne Durlach-Muhlacker des chemins de 1er liadois et des lignes lM’oivheim-Wildbald et Pforzheim-Horb des chemins de fer wurttembergeois. Labelle position de la ville a la Porte qui fait communiquer la vallée du Rhin et elle du haut Neckar avail été reconnue par les Romains <jiii y avaient fondé Portœ Hercyniœ, Grande place du marché, hôtel de ville récent, vieux château (ancienne résidence des margraves de Bade-Durlach), église gothique (qui contient la crypte de la famille de Bade, crypte fermée en 1860). Pforzheim est la ville la plus commerçante du grand-duché ; c’est le centre le plus important .le la fabrication de bijouterie qui occupe dans la ville el les environs plus de 13.000 ouvriers, Le sonl les émigrés français oui ont introduit cette fabrication : Pfbrchrim c N i la ville du monde qui exporte le plus d’objets d’or i bas tiun en métaux d’imitation ; cette bijouterie ne se distini que par le bon marché qui vient de la législation allemande sur le titre di d’or el de l’absenee de tout droit el de tout contrôle officiel sur la fabrication ; le travail n’est remarquable ai par le goût ni par la qualité. I sines de fer el de i i iques de mai h ei de produits chimiques, tanneries, brasseries, papeteries, scieries, cordenes, etc. Commerce de bestiaux etc. — Pforzheim est le lieu de

humaniste Heu* Min i . ce nom). La rille, ■ romaine, appartient au grand-duché de Bade depuis le mu’ siècle : depuis 1300, I s marc

jusu’au départ de Charles 11 pour ûurlach il légende qui se rattachait à la mort héroïque de MM) babitants’de Pforzheimàla bataille de Wimpfenle6 n récemment détruite. La ville i été brûlée par les Français en I Ph. B.

limi.. : I o- 1 1 . Die ’i'i’i l’f'ii : BA- 1861 . — ’ .

Na-

PFRAN6ER (Johann-Georg), théologien et littérateur allemand, né a uildburghausen le 5 août 1745, morte Meiningen le lu juil. 1T90. Il est connu par un drame, Der .’/ m h vom Libation (Dessau, 1782, rééd. àLeip l.siT). suite du Nathan de Lessing. On lui attribue inex tement une suite du Stella de Gœthe, parue en ÎTTU. BlBL. : K. Ai.

PFRETZSCKNER (Adolf, baron de), ministre bavarois, né a Wurzbourg le lô août 1820. Il lit des études île droit, entra dans l’administration des finances (484 fut nommé en 1865 ministre du commerce et des travaux publics, en 1866 ministre des finances, le 1 ’ oct. 1872 président du conseil, el ministre de la maison du roi el des finances. De tendances libérales el de manières courtoises, il a été le véritable chef du gouvernement de la Bavière pendant le règne du roi Louis II. F.n mars l v il a ete élevé à la harunnie.

PFUEL (Ernst von), général prussien, ne à Jabnsfelde le 3 nov. 1779, moi la Berlin le .'> déc. 1866. 11 entra eu ITilT dans l’armée prussienne, voyagea avec son ami le poète lleinrich KJeist eu Allemagne, en >ui>se et en France, ci prit part à la campagne di 1806. En 1809, il entra au service de l’Autriche et organisa de grands établissements de natation pour les militaires ; il tut nomme général et, en 181-2, se mit au service de la Russie comme chef d’état-major du général Tettenborn. Lu 1815, il rentra dans l’armée prussienne, et eu 1815, après la prise de Paris, fut nommé commandant Je cette place. En l v i ! fut nommé général de [a 15’ division a Cologne, et en I s ;;-_> lieutenant général. De 1835 a 1849, il lut gouverneur de Neuenburg ; depuis 1838 il commandait le 7 ( corps d’armée, et en 1848 lui nommé généra] de l’infanterie. Du 1 1 au • !’, mars 1848 il fut gouverneur de Berlin, mais n’y montra pasl’énei ire pendanl la révolution. près la démission du ministère A uerswald (sept. 1848), Pfuel reçut mission d’en former un autre dont il fut president et ministre de la guerre {1 sept. 1848 : mais il monira beaucoup d’irrésolution et de faiblesse et de : sionna dès la lui d’octobre : en même temps il prit sa retraite. Il a écrit : Beitrœye sur Geschichte des letsten franzœsisch-russischen Kriegs (Berlin, 1814, réédité par r. I o sons le titre : UerBûckzug der Fra sen aus Russl i in ;7). Ph. B.

PFUHL (Johannes), sculpteur allemand, ne à I berg.en Silésie.en 1846. 11 fut élève de : in, à I académie de Berlin. A la mort de son maître (1867), il lui chargé d’exécuter le monument de la li.’nlt tffsp i Berlin, dont Schievelbein avait reçu la commande et