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PIÏMA1EB — l»FOIll)TEN

(Vienne, 1847) ; SechsWandschirme in Gestalten der vergtenglichen Welt. Ein japanischer Roman {ibid., IS’.Ti ; } œrterbuck der japanischen Sprache(l<i§i) : Untersuchungen neber dèn Hait der Ainosprache (4854) ; Die pœtischen Ausdrticke der japanisçhen Sprache (487a-74) ; Die Geschiehte einer seelenwanderung in Jaian 1 1 S77 ) ; Darlegtivg der chinesischen /tenter (4879) ; />;<• Aeltern Reisen nach dem Osten ./< ;fêiin ^ (1880) ; Zwei Reisen nach dem II esten Japans in denJahren IS69und 1389 n. C/ir.(4884) ; Diegottesmenschen undSkopzen m ftuss/a»wi (4 883) ; Die Sprache der Aieuten und Fuchsinseln (1884). l’Ii. lî. PFLE6ER-Mobayski (Gustave), poète, auteur dramatique et romancier tchèque, ué en 1833, mort en 1875. Il s’était distingué surtout comme romancier. Son roman eu vers Pan Vyéinsky (1858-59) est très connu. On y remarque surtout l’influence de Pouchkine et de Mickiewicz. I n autre roman, très célèbre, Du /.dit monde 1 1862-83), •rail consacré sa réputation de romancier. Citons encore la comédie Elle m’aime et le drame Délia Hosa. Il i traduit en tchèque le drame d’Alfred de Vigny, Chatterton. ’ M. G.

PFLEIDERER (Otto), théologien protestant allemand, né I Stetten le I’ sept. 1839.11 étudia à Tubingue, exerça son ministère dans diverses paroisses, fui nommé surintendant à léna en 1870, professeur de théologie pratique à l’I Diversité et membre du conseil grand-ducal de l’Eglise, enfin professeur à l’Université de Berlin (1875). Il appartient à la nouvelle école critique en théologie et a public il<- nombreux ouvrages, dont plusieurs ont eu un grand retentissement. Citons : Die Religion, ihr Wesen und ihre Geschiehte (Leipzig, 1869) ; Moral und Religion Paulinismus (4873) ;Schelling (1875) ; Relu nsphilosophie (Berlin. 1 STîS) ; Luther alsBegrùnder protestantischen Gesittung (1883) ; Grundriss der christ. Glaubens und Siltenlehre (1888) : Lectures on the influente of the Apostle Paul on Ihe development of Christ ianit y (i%38) ; DasUrchristentum i 1887 1 : The aevelopment of theologu in Germany since liant Ires, 1890) ; Die Ritschlsche Théologie kritisch oeieuchtet (Brunswick, 4894) : Philosophy anddevelopifreligion (Edimbourg, 1894). Pu. B.

PFLEIDERER (Edmund), philosophe allemand, né à Stettin le lâoct IH’,2. frère dn précédent. Il fit ses études de (biologie à Tubingue, fut ministre de diverses paroisses i’i aumônier d’une division de l’armée du Wurttemberg pendant la guerre de 1870. En 1872. il fut nommé professeur de philosophie à l’Université de Kiel et, en 1 878. à • -•II.- de Tubingue. On lui doit : Leibnitz (ils Palrioi tsman und Bildungstrœger (Leipzig, 1870) : Erintient nijenei ne* Feldpredigers (Stuttgart, 1874) : Empi-’ Skepstsin David Humes Philosophie (Berlin, 1874) : Die Idée eines goldenen Zeitalters{ IS77 > ; I -mus und Egoismus (Leipzig, 1880) ; Kanr Kriticismus und englische Philosophie (Halle, mù undGeulinx (1884) ; Lotzes Philoso-

phische Weltanschauung (Berlin, 188’.) : Die Philotophie d,’s Heraklil von Ephesus im Lichte der myste- 188 : Zur Lœsung derplatonischen hrage

(Fribourg, ts88i : Sokrates und Plato (Tubingue, 1896). PFLIEGER (Jean-Adam), homme politique français, ltkinh le 21 janv. 17’/. . mort à Paris le s |Vr. 1804. Cultivateur, député du tiers état du bail— de Belfort <•( dHuningue aux États généraux, il prêta le serment du Jeu de paume et, après la session, de— rint maire d’Altkirch. Envoyée la Convention par ledén. du Baut-Rhin, il rota la mort do Louis Wl. Il remplit des missions du» les Vrdennes (sept. 1793) et a l’armée du Rhin (févr. 1794), et fut élu, le -21 vendémiaire an IV, d>-put.- du Haut-Mhin au Conseil des knciens, ou il resta jusqu’au -20 mai I7 !t8. Il fut ensuite inspecteur général des postes aux chevaux. Et. C.

PFLUEGER (Eduard-Friedrich-Wilhelm), physiologiste allemand contemporain, ne à llanau le 7 juin 1829. Reçu privat-docent a Berlin en 1858, il passa à Bonn, en 1859, comme professeur ordinaire de physiologie. En 1868, il créa l’ Irchio fui- die gesammte Physiologie, qui occupe l’un des premiers rangs parmi les publications similaires. Citons encore de lui : Die sensorisihen Functionen des Rûckemmarkes der Wirbelthiere (Berlin, 1853, in-8) ; Unters.ûber die Physiologie des Electretonus (Berlin. 1859, in-8) ; Ueber die Eierstôcke der Sûugethiere (Leipzig, 1863, in-4) ; Unters. n. il. physiol. Laboratorium m Bonn (Berlin, 1865, in-8). Pfliiger a l’ait beaucoup pour les progrès de la physiologie. D r P. Un.

PFLUGK-IIuiïitm ; (Julius von), historien allemand, né le 8 nov. 18 18. Il apprit à Hambourg le commerce et lit un voyage en Amérique ; en 1870, il prit part à la guerre franco-allemande ci étudia à Bonn, Berlin et Goettingue ; privat-docent à Tubingue, pour l’histoire, en |S7ti, il fut nommé professeur à Baie en 1883 ; il dut quitter ce poste à cause de ses sympathies déterminées pour l’Allemagne (comme il l’a expliqué dans Mein Fortgang l’on Basel, 1889) et fut nomme à Berlin aux archives de l’Etat (1893). Il a publié : Stiidien :ur Geschichte Konrads II ; Norwegen und die deutschen Seestœdte lus mm Schlussder fS Jahrhunderts (Berlin, I <s 7 7 ) ; Diplomatùch-historiche Forschungen (Gotha, 4879) ; Aclu l’onli/icum Romanorum ineaita.Urkunden tler Pœpste vom Juhr 748 bis 1198 (Tubingue, 1879-88) ; Die Urkunden der pœpstlichen Kanzlei mm fO-iS Jarliundert (Munich, 188*2) ; lier ilalicum (188. !) : Perikles als Felaherr (4884) ; Krieg und Sieg 1870-71 (Berlin, 1895). 11 a publié dans l’Histoire universelle de Grote la première partie du moyen âge. Pli. B. PFNOR (Rodolphe), graveur et architecte français, d’origine allemande, né à Darmstadt (Hesse) en 18*24. Elève du sculpteur prussien Bauch, il vint en France en 1846 et grava les œuvres de Visconti. Il se fixa à Paris et se lit naturaliser. Il a donné : les Fontaines, le Louvie, le Tombeau de l’empereur (183*2-57, 3 vol.) : ce sont les plus grandes et les plus fidèles planches d’architecture publiées depuis Louis XIV. Il a publié encore : Monographie du château île Beidelberg (1858) ; Monographie du //niais de Fontainebleau ( 1859-64) ; Recueil d’estampes relatives à l’ornementation des appartenants iiu.r xvi c . xxn et xviu e siècles (1839-64) ; Monographie du château d’Anet (18(ifJ-69) ; le Mobilier de la couronne du xiu e au xix 6 siècle (187 :2-70) ; Architecture et décoration des époques Louis XIV, Louis AI’ et Louis XVI au palais de Fontainebtau (1879) ; Guide artistique du palais tic Fontainebleau avec préface d’An. France (1889). Pli. B.

PFORDTEN (Ludvvig-Karl-Heinrich, baron de), homme d’Etat bavarois, né à Hied le 11 sept. 1811, mort à Munich le 18 août 1880. Il étudia le droit à Heidelberg, fut reçu privat-docent en 4833 à Wurzbourgoi) il fut nommé professeur de droit romain(1834).Sa réputation fut fondée par la publication de : Abhandlungen aus dem l’andektenrecht (4840). Il gagna la sympathie de la jeunesse et se rendit ainsi suspect au ministère A bel qui le déplaça brusquement et le nomma conseiller à la cour d’appel d’Aschafienbourg (4844). En 1843, il succéda, à l’Université de Leipzig, au professeur Puchta dans la chaire de droit romain ; il fut bientôt nommé recteur de l’Université. En 18i8, après la retraite du ministère conservateur, il fut nommé ministre des cultes et soutint un programme libéral et modéré qui ne suffit pas aux Chambres ; renversé par un vote de défiance (janv. 1849), il resta encore un mois ministre et tenta d’isoler la Bavière du fédéralisme allemand, lin avril 1849, il redevint ministre de la maison du roi et des affaires étrangères : il combattit l’influence prussienne et rallia la Bavière au Zollverein autrichien. Aux conférences de Dresde, Darmstadt et Vienne, il soutint les intérêts de l’Allemagne du Sud ; et la solu-