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été assassinai L’année suivante, il quitta la direction de l.i Société allemande de l’Afriqi rientale et entra au ser ice de la compagnie de la Nouvelle-Gu : il voyagea en Nouvelle-Guinée, puis dans l’archipel de Bismarck, où il visita des régions jusqu’alors inexplorées. Tombé malade, il reviul en Europe en s’arrétanl longtemps à Java qu’il explora, In 1894, il repartit pour l’Afrique orientale ; en IK !i-J, il voyagea dans l’Afrique du Sud-Ouest pour v organiser la colonisation. Il a publié, outre de nombreux articles dans les revues spéciales : Vorschlœge

ur praktischen Kolonisation in Ostafrika (Berlin,

1888). l’Ii. B.

PFENDER (Charles-Lebrecht), théologien, pasteur de M glise évangélique de la Confession d ïugsbourg i Paris, né en is :!’,. .1 Hatten (Bas-Rhin). Après avoir fait ses études théologiques à Strasbourg, il visita plusieurs universités allemandes, notamment celles de Berlin et de Heidelberg. Œuvres principales : Confession d’Augsbourg, traduction française avec introduction et noies (Pans, 1872, in-12) ; Vie de Luther (Paris, 1883, in-12). Collaboration au journal le Témoignage (articles historiques), à [’Encyclopédie des sciences religieuses de Lichtenberger, à la Real-Encyclopédie île Herzog et a notre Grande Encyclopédie, a laquelle il adonné île nombreux articles, qui forment un ensemble concernant le luthéranisme dans tous les pays et toutes les langues, et les théologiens protestants, luthériens ou réformes, qui ont écrit eu allemand.

PFENNIG. Monnaie allemande (V. Monnaie, t. XXIV, p. 138).

PFENNINGER (Henri), peintre et graveur suisse, ne à Zurich en 1749, mort à Zurich en 1815. Il se consacra ii la gravure à l’eau-forte et orna île dessins et de portraits le célèbre ouvrage de Lavater sur la Physionomie. Il séjourna à Paris, en Hongrie, et revint, en 1808. à Zurich. Ses meilleures planches sont les portraits de Calvin, i’Euler, de Court deGébelin, de Théodore de Bèze, de Paracelse.

PFEUFdR (Karl von), médecin allemand, né à Bamberg le ±2 déc. I80(i, mort à Pertisau le 13 sept. 1869. Il devint en 1840 professeur de pathologie et directeur de la clinique à Zurich et fonda, en 1844, avec Meule, le Zeitschrift fur rationelle Medizin. Vers cette époque, il alla occuper, à lleidelberg, la chaire de thérapeutique et dirigea la clinique, puis, en 185’2, obtint la seconde clinique à Munich. Grâce à l’influence qu’il avait acquise, il tit beaucoup pour favoriser les travaux del’éminent Pettenkofer et pour reorganiser l’exercice et l’enseignement de la médecine en Bavière. Outre quelques opuscules sur le choléra, il a publié dans son journal une Coule de mémoires intéressants, tendant généralement à donner l’explication physico-chimique des phénomènes physiologiques et pathologiques. C’était l’application à la médecine du rationalisme, alors triomphant en Allemagne dans le domaine de la philosophie et de la religion. I) 1 ’ !.. 11. PFINZING (Melchior), poète allemand, ne a .Nuremberg le 25 nov. 1481, mort à Mayence le • !’, nov. 1535. Recommandé, par le chevalier Sartein, à la bienveillance de l’empereur Maximilien, il sut gagner sa faveur. Secrétaire intime de ce prime, il fut élu, en 1512, prévôt de Saint-Sebalde, à Nuremberg ; il resta cependant à la cour de Maximilien qui le nomma son conseiller ; en 1521, il l’ut nommé prévôt de Saint-Victor, a Mayence. Il est, pour iiiie grande partie, l’auteur d’un poème épique racontant la demande en mariage de Marie de Bourgogne par Maximilieu : Die geuerlichkeiten der hochberûmbten liiiters Tewrdankhs ; ce poème fut célèbre au xvr siècle sous le nom de Theuerdank, a cause île la superbe édition typographique de la première édition, publiée en 1517, a Nuremberg, et parce qu’une partie importante a été rédigée par l’empereur Maximilien lui-même : on trouve, a la bibliothèque de Vienne, un manuscrit des premiers chapitr

llieque de ienne, un

■es de la main de Maxi

milieu. I.r Thi’u-

erdank est d’ailleurs un fort médiocre poème ; il ., republié par Haltam a (juedlimbourg, <-n t-PFiSTER ( Ubrecht), imprimeur allemand, né en | ; ju mort en 1 470. U apprit ton art, selon toute vraiaembUnee, i Hayence, chez Gutenberg, et alla s’établir a Bamh ou il lot le premier imprimeur. On ne connaît de lui qu’un très petit nombre d’ouvrages, entre autre, la v Bible de 36 ligues », attribi aussi .i Gutenberg (V. [upriierik, t. XX, p. *i’J'i). — Son tils. Sébastian Pfisler, a laissé aussi plusieurs ouvrages imprimés.

t : m : Jii i>. .1 /’/i-j’-r and desten .n Ufolger tu Bam berg H50-1835 : Bamber ;;, 1835. IDziat ? - • : li" liu :

PFIZER (Paul-Achatius), homme d’état et publiseiste allemand, ne a Stuttgart le 1 2 sept. 1801, mort a Tubingue le 20 juil. 1867. Il fit ses études a Tubingu entra dans la magistrature en *2ï. mais H dut quitter le service de l’Etal la suite de la publication de Briefwechsel iweier’J)eutschen (1831), ou il préconisaitrannexion .1 la Prusse. A la fin de 1831, il lut nomme à la seconde chambre par la ville de Tubiugue et resta ondes meneurs de l’opposition jusqu’à l’époque de la dissolution (1833). Il fut réélu et siégea jusqu’en 1838. En I-il publia le résultat de ses études philosophiques sons le titre de Gedanken ueber Recht, Staat und Kirche ; en 1X’,7, il devint conseiller de la ville a Stuttgart ; en mars. il fut appelé, en qualité de ministre des cultes, dan, le cabinet, mais démissionna, dès le mois d’août, pour des raisons de santé. Parmi ses livres, qui sj recommandent par la logique serrée et l’excellence de l’exposition, on peut citer : Gedanken ueber dasZiel und die Aufgaben des deutschen Liberalismus (Tubingue, l*-i-2) : Ueber die Entivickelung îles œjfentlichen Rechts in Deutschland (Stuttgart, 1835) ; Dos Recht der Steueruerurilligung (Und., 1839) ; V.ur deutselwit Verfassungsfrage (ibid., 1862).

Bibl. : W. L.A.NG, Von und atn Schvtaben, Hefl 1 : Stuttgart, 1885

PFIZER (Gustave), poète lyrique et critique allemand. ne à Stuttgart le "211 juil. 1807. mort à Stuttgart le 17 juil. 181)0, frère du précèdent. Il tit se, études a Tubingue et y fut, pendant de longues années, répétiteur (1836) ; ses principes libéraux l’empêchèrent d’être nommé professeur avant 1816. Kn 1848. il écrivit plusieurs brochures politiques. Il s’est acquis une grande réputation littéraire par ses ouvrages de poésie, de critique et d’histoire ; son nom commença à être connu après la publication de Gedichte (1831), dont il donna une seconde série après un voyage en Italie (1835). Il a écrit : àforlin Luther’ s Leben (1836) ; Dwhtungen epiacher mut episch lyrischei Gattung (1840 ; ce volume contient le poème volumineux intitule : die Tatarenschiachi) ; un poème : Der Welsche und der Deutsche. /Eneas Sy lotus Piccolomini undGregor von Beimbwg (4844) ; on lui doit une excellente Geschichte Alexanders des G fur die Jugend (1846) et Geschiste der Griechen fur die reifeire Jugend tl8’i7). Il a dirigé plusieurs journaux :

en 183’i, Blâtter :ur Emule der Litteratur der 

Auslandes ; en 1838, la partie politique du Morgenblatt. Il a traduit les ouvres de Bulwer et de Byron. En tant que critique, il s’est signale par son volume sur iltland mut Ruckert (1837) et ses jugements sur l’œuvre et les tendances de Heine dans Deutschen Viertelsjahrschrift ; Heine se vengea parle Schwabenspiegel. œuvres poétiques sont plus originales que celles de l’école sou.ibe. Il s’est un peu occupe de politique et a publie. sous l’anonyme, Gereimte Ratsel mis dent Deutschen Reich ; Berlin. 1876. Pb. B.

PFIZMAIER (AugUSt), linguiste et écrivain allemand, né à Karlsbad le 16 août 1808, mort à Dœbling, i Vienne, le 18 mai 1887. D’i basse extraction, u fit s s études à Pilsen et Prague. Il ne vint habiter vienne qu’en 1838 et fut. en 1878, nomme membre de l’Académie dea sciences de cette ville. Il a publie ; Grammaire turque