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PFAFFIEN. I ii déterminant :

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dans lequel «,, ■ — ",, aeJ dil gauche, ri «,, = " rymétrique. roui déterminant

symétrique d’ordre impair esl nul, tout détorm

i nj el symétrique d ordre pair e*1 le carré fonction entière de ses éléments ; cette fonction eni „ re esl ce que l’on appelle un pfaffien. Ce nom g été donné .1 ces fonctions parce qu’elles onl été rencontrées p 0ur la première fois dans un travail de Pfaffsur lei équations aux dérivées partielles du premier ordre. PFALZ ou PFALZGRAFENSTEIN. Château de Prusse, l„,,v. de Hesse-Nassau, bâti sur untlot rocheux du Rhin, e D face la ville de Caub ; il a l’air de sortir du fleuve ae.et ses tourelles etses murailles enfont un des plus pittoresques châteaux des bords du Rhin. Il a été construit par Louis de Bavière sur l’emplacement d’une construction du mu 1 siècle destinée à percevoir des droits de douane sur les embarcations du fleuve. Selon la légende, les comtesses palatines devaient venir y faire leurscouches. Blùcher y passa le Rhin le l ei "janv. 1814. Ph. B. PFALZBURG (V. Phalsbouri |.

PFALZEL. Bourg de Prusse, prov. du Rhin, cercle de Trêves, situe à 5 kil. N.-E. de Trêves, sur larive g.’ de la Moselle ; 2.335 hab. La légende veut que la bile du roi Dagobert y ait fondé un cloître au vn e siècle ; 1 électeur de Trêves résidait à Pfal/.el ; eu 1675, les Françau ; détruisirent son château. Ph. B.

PFANNENSTIEL. Sommet culminant d une chaîne de montagnes qui s’étend sur La rive droite du lac de Zurich parallèlement avec la rive.

P FAN NSCH M IDT(Karl-Gottfried), peintre allemand, ne le 15 sept. 1819 à Muhlhausen. Il reçut des leçons de Daege et Cornélius, à Berlin, et fit plusieurs voyages en Italie ; l’influence des maîtres du xv c et du xi c siècle, qu il étudia passionnément, est visible dans ses œuvres : Sainte Famille (galerie Raczynski, Berlin) ; retable (éghseSaint-Paul, à Schwerin) ; fresques à la « Schlosskirche » ; retable (église Saint-Gotthard, à Brandebourg) ; Miseau tombeau (exposition du jubilé, à Berlin), etc. Pfannschmidt est professeur à l’Académie de Berlin.

PFAU (Ludwig), écrivain et poète allemand, né à Heilbronn le 25 août 1821, mort à Stuttgart le 12 avp. 1894. Il lit ses études à Tubingue et fonda, en 18 17, à Stuttgart la revue hebdomadaire illustrée Eulenspiegel,e premier journal de caricatures allemand. Il prit part à la révolution de 1848, fut condamne par contumace à vingl et un ans de prison et <m s’expatrier : il habita successivement la Suisse (Zurich et Berne), Paris (1852), la Belfi et Londres. Il rentra en Allemagne à la lin de 1863 et s’établit à Stuttgart ou il rédigea le journal dèmocral Stuttgarter Beobachter. 11 a publie d’abord des vers : Gedichten (Francfort, 1847 ; rééd. Stuttgart. 1889) : en 1848, iJ lit paraître, à Heilbronn, Stimmendei Zeit ; en 1849’, à Zurich. Ih utsche Sonette auf «s Jahr 1850. Ses études de critique d’art et d’esthétique, laites à Pans. oui paru sous le titre : Freie Studien (Stuttgart, 1865). Il a fait paraître encore : Maler und Gemalde, et Litterarund histor. Skizzen. ^près sa mort.ona publié Politis-

s und Polemisches (Stuttgart, 1895). Ph. B.

PFAUNDLER (Leopold), phj icien autrichien, né à [nnsbruck le I. févr. 1839. Reçu agrégea Innsbruok en 1866 et nomme, l’année suivante, professeur de physique

! niversité de cette ville, il est devenu, en 1891, directeur 

de l’Institut physique de (irai/, du lui doit d’importants travaux de physique, de chimie, d’orographie, entre autres une remarquable monographie du massil du Stubay, écrite avec !.. Barth : Die Stubaier Gebirgsgruppe (Innsbruek, 1865). Il a aussi augmenté de i ibreusesnotes I. . s ,.( g éd. du Traité deph PftuUltt, n aile,,, Brunswick, 1886 h soir.). I.

PFEFFEL (Chrétien-Frédéric), historien el ntfiteongolte né 6 Colmar le 3 oct. 1726, mort ■< Paris le 20 mare 1807. Pendant qu’il étudiait LedraUStnabotuv, Schopdflin l’employa ■< faire des recherches pour l’.Wsatia illuslrata. Après avoir eu différents emplois au ministère des affaires étrangères à Paris, il entra, en 1764, avec la permission du gouvernement, au service dn doc de Deux-Ponts qui le nomn lenl a Munich, i ,1 fut nommé membre de l’Académie el collabora i la pubUi Honumenta boica. Rappelé en h.. me en 1 7 <J 7 . il fut nommé jurisconsulte du roi. Louis XVI me.el le ministre Vergennes l’appe-

lés vivantes ». Après avoir perdu pendant la Révolution sa place el sa fortune, il retourna i Den*-Ponts, ou il devint conseiller d’Etat. Napoléon le rappela en 1800.

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PFEFFEL (Gotûieb-Konrad), fabuliste allemand, ni Colmar ( Usace) le 2* in 17 j ’. mort a Colmar le l"mai 1809. Il lit ses études de droit a Halle ou il fut atteint d’une maladie d’yeux. Bientôt il devint aveugle : sa cousine qui était sa fiancée l’épousa cependant et lui servit fidèlement de lectrice dans une union qui resta heure En 1773, il fonda à Colmar, sous le nom d’académie militaire, un établissemenl pédagogique pour b-s fils des nobles protestants qui étaient exclus des écoles royi la Révolution l’obligea à fermer son institut qui avait prospéré. A la lin de sa vie il se suffisait modestement avec un emploi de traducteur à la préfecture du Haut-Rhin ; en 1803, il devint président du consistoire evangélique de Colmar. — Pfeffel a publié de nombreuses fables et petites histoires dont l’invention, l’esprit plein de naïveté et d’ironie à la fois, la gaieté et l’aimable bon sens. le sentiment et la moralité, en même temps que la langue excellente et la légère versification ont rendues célèbres. Les autres poésies sont beaucoup moins remarquables, de même que ses écrits prosaïques. Quelques-uns de ses petits contes sont restes populaires, par exemple : Die Ta* bakspreife. On a de lui : Pœtische Versuche (Tubingue, 1816-21, 10 vol.) ; Prosaische Versuche (Tubingue, 1810-12, 10 vol. i : habelneundpoetische Erzahhingen (Stuttgart. 1840, 2 vol.) ; Ausge wœhltepœtisrhe H DF.R. G.-K Pfeft

.,,,, Erzieh „■ : und Schule ;

— Pi LNNBli-SCHMID, G.-K. l J l>1ltls

1 s 12

PFEFFERS. Bains très re amés, dans le cant de Saint-Gall, enSuisse. I ’esl un des sites les pluséti g les plus sauvages que l’on ’puisse se représenter : un tout petit coin de ciel au-dessus dîun abîme au fond duquel mugit la Tamina, torrent impétueux qui a creuse dans Je roc ce site épouvantablement pittoresque, où la main de l’homme est parvenue à installer un vaste établissement ii.i aire. D’un d - roche, s a pic qui forment l’abi jaillit la source. C’est une eau thermale dont la es| de 30° R. a la sortie du rocher. La même eau alimente aussi les te t . ce mot), a

, kil. de dislame ; une roule très pittoresque le long de

imina relie ces deux bains.

FFEFFIK0N. La. de Suisse, dans le tant, de Zurich. Les rives de ce petit bassin, long de 3 kil. environ, large de son m., s, eii riantes, Fertiles et bien cultivées. PFEIFFER (Louis), homme politique et ofl né a Lucerne en 1530, mort à Luce

, -ii ois ans, il entra au service «le la France et y i dix-sept ans. 11 se signala particulièrement à b itaille de Dreux où il fut nomme colonel. Devenu capitaine-lieutenant des gardes suisses, il amena à Charles IX, a Meaux. 600 Suisses catholiques et reconduisit le roi a Paris, malgré les vives attaques de (’.onde. Le roi disait volontiers que sans Pfeiffer sa vie et sa couronne étaient