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PEKSI

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ave< li Vfghans, ei an corps d’année, commandé par tamod-Pacha, gouverneur de Bagdad, m. m lu contre [spahan (1726) ; mais les troupes ottomanes, i moitié gagnées par les artificieuses parûtes des mollahs sunnites envoyés par les Afghans, perdirent une bataille qui !>••> de reculer. L habile conduite d’Achraf, uni rendit aux vaincus tout ce qui leur avait été pris, sauf les ari ii.ii.i la conclusion d’une paix par laquelle les Afghans reconnaissaient le sultan ottoman comme chef spirituel des musulmans.

Cependant Lahmasp se maintenait tant bien que mal dans le Mazandéran, lorsqu’il} l’ut rejoint par un général qui devait devenir célèbre sous le nom de Nadir-Chab, et qui prit le nom de Tahmasp-qouli-Khan (le Khan esclave de Tahmasp). Grâce à l’appui de ce chef, il vainquit les Vfghans à Dameghan (IT-^’.i). Nadir, après avoir persuadé .1 lahmasp qu’il convenait de rester dans Le Khoraçan, marcha sur Ispahan qui fui évacué parles Afghans • ■ approche ; une démonstration dans la direction de Chirâz muIiI ;i amener leur dispersion (1730). Achraf, fuyant presque seul à travers les déserts, fut découvert et tué par un chef du Béloutchislan.

Nadir, ayant j»i îs pour prétexte la signature d une paix désavantageuse avec les Ottomans, détr ua lahmasp par surprise (4732), l’exila dans le Khoraçan et mit à sa place un enfant de huit mois, Abbae III. sous le nom duquel il commença effectivement à régner. Le siège de Bagdad fut la première entreprise du régent ; mais elle échoua, par suite de l’armée, au secours de la place, d’une armée commandée par Topai Osman. Nadir ressembla à llaiiiadau les débris de son armée et ne (arda pas à recommencer la lutte ; Topai Usman fut tué dans une rencontre ; mais Nadir, préoccupé d’une révolte dans le Tais, accepta la paix qui rétablissait [e statu quo d’avant l’invasion afghane. Cette [>aix ue fut pas ratifiée par le sultan ottoman, et Nadir en profita pour s’emparer de la Géorgie et de l’Arménie (IT ; >î).

La mort d’Abbas 111 à tspahan fournit à Nadir l’occasion de | rendre pour lui-même la couronne de Perse ( -1 7 ;> >). Abandonnant le chiisme des Çafavls, Nadir rétablit la croyan e à la légitimité des quatre premiers khalifes. 11 réduisit les Bakhtiaris, qui se livraient au brigandage dans les montagnes voisines dlspahan ; il s’empara de Kandahar après un long siège(173M), de Caboul, sans coup férir, et entra dans l’Inde la même année. La prise de Delhi ne rentre plus dans le cadre de l’histoire de la l’erse (V. Nai ir-Chàh).

Une rapide campagne au delà de l’Oxus lui valut la soumission de Boukhara etdeson émir Aboul-Faïzb-Kban ; le kliai i/.in fut conquis (IT’itl), mais liassora, Bagdad et tfossoul résistèrent victorieusement. Nadir fut assassiné en ITÎ7 par quatre conspirateurs, qui voulaient sauver leurs propres téies.

Les conjures mirent sur le trône le neveu de Nadir, nommé Ali, qui prit le nom d’ dil-Uiab, régna peu de temps et fut remplacé par son l’ivre Ibrahim-Khan (1748), dunt le règne fut encore plus court ; et Chah-Kokh, petit-fils de Nadir, fut détrôné par un usurpateur nommé Séyid Mohammed, lils du modjtahid de Mechehed, qui prit le mi < m de Sulemian et se i battre par Vousouf-Ali, général de Chah-Rokhqui rétablit son maître sur le trône. Ce prince eut a lutter contre deux chefs, l’un Kurde, l’autre Arabe, et ne Fut maintenu clans la principauté du Khoraçan que jrr&ce à l’appui d’un chef afghan, bmed-Khan-Abdâli. Cependant Ali-Merdân-Khan, chef bakhtiari, s’était empare d Ispalian ; bientôt assassiné, il laissa la place a son rival Kérim-Khan, de la tribu des Zends (4754), qui battit successivement Azad-Khan, gouverneur afghan de l’Adherbaïdjan (I7.Y>) et Mohammed Husséln-Khan, ehef de la tribu turque des Radar, contre lequel il défendit Cbirâz avec succès i IT.’iT). Prenant pour prétexte les vexations dont les pèlerins persans sont victimes lors de la visite des tOmbeaUX d’Ail et de Hussein, situes, comme on i" territoire ott ’ m-Khan d

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K d i 1 eunuque, qui s’était rendu indépendant dans la Mazandéran ; protîtantdehi mortd’Aii-Mourad-Khan, neveu de Kérim, il s’empara d’Ispaban (i 78 j) et établit li de ses | i.iis .i Téhéran, non loin des ri Kél, l’ancienne Rbagès. La trahi i i-lbrahim, gouverneur de Chirâz pour Loutf-Ali-Khan, de la tribu des Zends, lui livra cette rille ( 1792). La prise de Kermin, m Loutf-Ali s’était réfugié, loi marquée par des atrocités épouvantables ; m os elle débarrassa leunuq le tout compétiteur. ga-Mohammed, pai une i ampagne i onlre les tribus lurcomanes d’ tatérabad, rétablit la tranquillité sur la Brontière du désert ; il voulu) rei onquérii la Géorgie, qui 1 eili-Ali-Cbali.

placée sous le protectorat russe, prit ï’iilis (1793) <-t fui proclamé i"i de l’erse l’année suivante. L’armée russe intervint trop tard pour sauver Tillisdu pillage et du massacre : la mort del impératrice Catherine II empêcha Zubuv de marcher sur Téhéran. Aga-Mohammed lut assassiné par deux domestiques dont il avait pron une l’arrêt de mort (ITHT). Feth-Ali-Ghuh, son neveu, lui succéda. Le Ivboraçan, aidé par (bâb-Malimoud, souverain de l’Afghanistan, se révolta (ISI3) ; Feth-Ali prit Béni, mais ne parvint pas à rendre son pouvoir sur cette province .mire chose que nominal. La même année fut concli la Lussie |a paix de Gulislaii par laquelle la Pars définitivement la Géorgie. Il lutta contre la Turquie et termina avantageusement son entreprise (1823). En 1828, Feth-Ali-Cb b reprit la guerre contre la liussie a la mort d’Alexandre I’ ; mais il l’ut vaincu par le gênerai Paskiê-Micb et contraint de céder l’Arménie jusqu’à l’Araxe (IS-JX) : le traité de Turkman-tchai (il févr. 18-J.Si consacra cette extension considérable dea limites rua Abbàs-.Mir/.a. héritier présomptif, mourut avant son père, du choléra, en 1833 ; ce tut son tils Mohammedtiliab qui succéda a Feth-Ali-Chah en 1834. L’aide de l’Angleterre lui l’ut utile pour vaincre plusieurs compétiteurs ; son règne fut marqué par la prise d’Hérat et par des campagnes heure u s ée dans leKourdistan. Son fils Nasi-RD-DlN-tillàll lui succéda en 1848. Il ’Mit. dés b’ début de