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— 885 SÉGUSIAVES — SEIGLE tion du pays des Ségusiaves ; Taris Du même, Dcscript. du pays des aegusiaoes Supplément ; Lyon, 1859, in-8 — I)u même, Hist. terri pi. cart. Lyon, 185S, in-8. ays des Ségusiaves, tonale du Lyonnais, dans Mém. de la Diana, t 1 et II. Héron de Villefosse, Notice sur quelques inscriptions antiques du Forez. — A la suite C’ai. gén. des Inscriptions antiques du Forez, dans le Forez ; Lyon, 1889, p. 406. — Steyert, Nouvelle Hist. de Lyon et du Lyonnais, Forez, Beaujolais, ; Lyon, 1895, t. I. — Joseph Dèchélette, Invent, gén des monnaies antiques recueillies au mont Beuvray ; Paris, 1899. — Bulletin de la Diana, passim. SÉH-GoumbédAn (Antiq.) (V. Persépolis). SEICH. Coin, du dép. dt’s Hautes-Pyrénées, arr. de Raj, r nères-de-Bigorre, cant. de Saint-Laurent ; 187 hab. SEICHE (Malac.) (V. Sépia). SEICHE. Rivière de France (V. Mayenne, t. XXIII, p. 453, et Ille-et-Vilaine, t. XX. p. 561). SEICHEBRIÈRES. Com. du dép. du Loiret, arr. d’Orléans, cant. de Châteauneuf-sur-Loire ; 146 liai). SEICHEPREY. Coin, du dép. de Meurthe-et-Moselle, arr. de Toul, cant. de Thiaucourt ; 208 hab. SEICH AM PS. Com. du dép. de Meurthe-et-Moselle, arr. et cant. (S.) de Nancy ; 387 hab. SEICHES. Ch.-l. de cant. du dép. de Maine-et-Loire, arr. et à 20 kil. 0.-N.-0. de Baugé, sur la rive g. du Loir ; ait. 30 m. ; 1.396 hab. Stat. du c h e m . de f e r d’Angers à La Flèche. Fabriquesd’huiles. L’église, du xn c et du xv c siècle, a un beau vitrail de 1509. A 3kil. N., quelques rui nés informes rappellent seules le château du Verger, qui lut un des premiers construits en France dans le style nouveau de la Renaissance. Il fut bâti par Nicolas ou Colin Biard pour Pierre de Rohan (le maréchal de Gié), en 1482- 83. Il était superbe, mais fut démoli en 1783. SÉÏDBéchar. Nom donné par DémétriusCantimir (Histoire de l’empire ottoman, trad. de Joncquières, 4743, t. I er , p. 239) à un religieux musul- man qui vivait sous le règne du sultan Mourad II et eut une vision qui encouragea celui-ci à lutter contre le prétendant Moustaia ; ce nom est du à une mauvaise lecture de celui du cheikh Chems-Eddin Mohammed Bokhari, surnommé Emir-Sultan, qui était le gendre de Bayézid I er , eut en effet une extase avant la bataille d’Ouloubad et rendit un oracle annonçant la prise de Constantinople en 4422, oracle qui fut démenti par l’événement. Cl. Huart. SEIDEL (Heinrich), poète allemand, né àPerlin (Mecklembourg ) le 25 juin 4842, ingénieur de chemin de fer Inflorescence, épillet, tleur, fruit de Seigle. jusqu’en 4880. Humoriste très goûté, ses poésies et ses nouvelles optimistes ont une vogue considérable : Aus der Heimat(i81i) ; Vorstadtgeschichten (1880) ; Seberecht Huhnchen (3 séries, 4882, 4888 et 4890) ; Die Goldene Zeit (4888) ; Nettes Gloekenspiel (4893) ; Kinkerlitzschen (4895), etc. SEIDL (Johann-Gabriel), poète autrichien, né à Vienne le 24 juin 4804, mort à Vienne le 18 juil. 1875, conserateur du cabinet impérial des médailles et antiques (4 8 iO), puis trésorier de la cour (1 856). Ses romances et ballades, d’un sentiment profond, eurent un grand succès (Diclttungen, 4826-29, 3 vol. ; Bifolien, 4836 ; Liedertafel, 48W ; Lieder der Nacht, 4854 ; Natar und Herx, 4859, etc.). Au théâtre, il fit jouer des drames (Dus ente Veilchen, Die Vnzerliennlichen, etc.), puis des piécettes très applaudies (’Sletzte Fensterln, Drei Jalire Nach’m lëstzten Fensterln), etc. Œuvres choisies en 6 vol. (Vienne, 4877-81). SEIGLE (SecaleL.). I. Botanique. — Genre de Graminées, caractérisées par un épi composé, dont les épillets sont appliqués par une de leur face à l’axe et formés chacun de deux fleurs fertiles hermaphrodites et d’une Heur stérile ; les glumes qui enveloppent ces fleurs sont subulées, brèves, la / glumelle inférieure est aristée ; le fruit est un caryopse. L’espèce principale, S. céréale L. ou Seigle commun, atteint une hauteur de 4 m , 30 à 4 m ,60 ; c’est le aiXtvov deThéophraste. 11 est originaire des pays situés entre les Alpes et la mer Noire. Outre ses emplois alimentaires, il sert à préparer des tisanes rafraîchissantes et laxatives et des cataplasmes maturatifs. I) r L. Hn. Ergot de seigle (V. Ergot). II. Agriculture. — Le seigle est, après le blé, la céréale la plus importante en Europe ; sa culture parait être d’origine moins ancienne querelle du froment. Pline est le premier auteur latin qui en fasse mention ; elle aurait débuté dans les Alpes centrales, puis se serait étendue progressivement vers le N. et vers l’E. ; les Saxons et les Gaulois l’auraient connue bien longtemps avant l’invasion romaine : les documents précis manquent, en réalité, à son sujet ; Olivier de Serres et les autres écrivains qui se sont occupés d’elle n’ont fait que répéter l’opinion de Pline, sans y joindre aucun élément nouveau et certain. Actuellement, le seigle est exploité, sur une grande échelle, dans toutes les parties montagneuses, sili-Seigle (Port).