533 — SAKTHE les originaires ont le plus abandonné leur commune d’origine. Des habitants qui ont émigré à l’extérieur, 27.4(55 ont passé dans le dép. de la Seine, 9.032 dans l’Orne, 6.401 dans la Mayenne, 5. 419 dans Maine-et-Loire, 1.314 dans l’Eure, etc. En revanche, le dép. de la Sarlhe renferme 64.317 Français originaires d’un autre département : 14.(551 de la Mayenne, 7.(577 de l’Orne, 5.578 de Maine-et-Loire, etc. Le mouvement d’immigration se fait par échange avec les régions limitrophes. La comparaison des chiffres d’émigration et d’immigration montre que le dép. de la Sarthe a perdu par émigration prés de 1/5 du nombre des habitants qu’il a gagnés par immigration intérieure. La proportion d’émigration est (en ■189(5) de 17,9 %o (moyenne française, 17,4 °/ 00 ). D’après l’état civil. — Classée par sexe, la population delà Sarthe se répartit (en 189(5) en 205.473 hommes et 219.117 femmes ; c’est une proportion (en 1891) de 1.045 femmes pour 1.000 hommes (moyenne française, 1.014). Le sexe masculin comptait (en 1891) 25.6(54 célibataires majeurs, soit 122 °/oo ; le sexe féminin, 21.992, soit 100 °/ 00 , proportions notablement moindres que les moyennes françaises (174 et 137 °/ o). La proportion des personnes mariées sur le total des habitants est de455°/ 00 (moyenne générale de la France, 400). On a recensé 38.333 veufs ou veuves, soit 90 °/ 00 (moyenne française, 81 ). Le nombre des mineurs des deux sexes était de 151.516, soit 352 ° o0 (moyenne française, 365). Le nombre moyen des enfants vivants était de 188 pour ■1.000 familles (moyenne française, 210). L’âge moyen des hommes est de 33 ans 6 mois, celui des femmes de 34 ans 9 mois. D’après la profession. — La population du dép. de la Sarthe se décompose par professions de la manière suivante (en 1891). On classe sous chaque rubrique, non seulement ceux qui exercent la profession, mais aussi la totalité des personnes qui en tirent leur subsistance. Agriculture 236 . 237 soit 550 % Industries manufacturières 75.616 Transports 10. 283 Commerce Force publique Administration publique Professions libérales Personnes vivant exclusivement de leurs revenus 50.477 7.63(5 5.948 10.029 175 24 94 18 14 là 37.455 — 73 — En outre, 6.056 gens sans profession et individus non classés (enfants en nourrice, étudiants ou élèves de pensionnats vivant loin de leurs parents, personnel interne des asiles, hospices, etc.) ou de profession inconnue Au point de vue social, la population comprend (en 1891) : 102.345 patrons, 5.949 employés. 73.296 ouvriers. Les personnes inactives de leurs ménages sont au nombre de 236.091, plus 14.850 domestiques. Etat économique. — Propriété. — La statistique décennale de 1892 accusait une surface cultivée totale de 577.092 hect., dont 559.843 appartenant à des particuliers, 10.527 à l’Etat, 1.681 aux communes, etc. Des 559.843 hect. appartenant aux particuliers, 384.529 étaient des terres labourables, 75.126 des prés naturels, herbages et vergers, 9.073 des vignes, 11.017 des jardins de plaisance et parcs, 80.098 des bois et forêts. Le nombre des cotes foncières était, en 1891 , de 298.970 dont 151.362 non bâties et 147.(508 bâties. L’enquête faite par l’administration des contributions directes, en 1885, a relevé dans le dép. de la Sarthe 62.081 propriétés non bâties imposables, savoir : 49.568 appartenant à la petite propriété, 11.152 à la moyenne propriété, 1.361 à la grande propriété. Nous donnons ci-après un tableau indiquant le nombre et la contenance des cotes foncières non bâties (en 1892) : DÉSIGNATION NOMBRE des cotes SUPERFICIE ’en hectares) Petite propriété : — de là 5 hect 16.407 l 9.883 19.308 > 146.230 13.853 ) 5.918 ) 3.737 [ 206 C17 1.497 ) 619 454 > 220.560 241 [ 22 1 25 / Moyenne propriété : - de 10 à 20 — - de 20 à 30 — - de 30 à 40 - — de 40 à 50 — Grande propriété : Biens de 50 à 100 hect — de 100 à 200 — — de 200 à 300 -Totaux 62.081 583.310 On voit par ce tableau que la petite propriété occupe 156.133 hect., la moyenne 206.617 hect. et la grande 220.560 hect. La contenance moyenne d’une cote foncière est de 9 he,t ,39, alors que la moyenne française est de 8 heil ,65. La moyenne et la grande propriété dominent. La valeur de la propriété bâtie était évaluée (d’après l’enquête de 1887-89) de la manière suivante : Nombre (en 1897). Maisons Usines 146.522 1.225 Francs Francs Valeur locative réelle... 20.581.890 1.046.097 Valeur vénale (en 1887). 417.701.699 16.945.391 Il faut y ajouter 1.143 bâtiments publics (asiles, presbytères, etc.), d’une valeur locative réelle (en 1887) de 281.870 fr. — La part du département dans la valeur de la propriété bâtie sur le sol français représente 1/1 38 e de la valeur totale. Agriculture. — L’agriculture fait vivre (en 1891) 550 hab. sur 1.000, alors que dans l’ensemble de la France cette proportion atteint 460. On trouvera au § Géologie agricole des indications sur les qualités des terrains des diverses parties du département. Nous rappelons que les divisions fondamentales du CULTURES Froment. Méteil... Seigle . . . Orge Avoine. . . Sarrasin. Maïs Pommes de terre Betteraves fourragères... Trèfle Luzerne Sainfoin Prés naturels et herbages. Chanvre Pommes à cidre. Châtaignes Noix Prunes Vignes. SUPERFICIE Hectares 77.809 21.805 18.817 37.423 36.143 1.943 305 43.348 4.948 39.196 4.290 7.927 70.975 5.974 8.000 PRODUCTION Hectolitres 1.100.562 Quintaux 1.106.443 Hectolitres 348.880 283.752 639.559 662.862 21.081 4.575 Quintaux 2.97o 840 549.228 1.207.236 143.715 237.810 2.019.312 Filasse i3 Graine » 611.456 10.811 4.159 526 Hectolitres 95.250 département sont la région N.-O., accidentée et médiocrement fertile, et la région du centre et du S.-E., qui possède les meilleurs terrains agricoles. — D’après 1 assiette
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