SALERNE — SALERNES 34 i — SALERNE. Ville. Ville d’Italie, ch-1. de laprov.de Tombeau de Marguerite de Dura/.zo, dans la cathédrale de Salerne. ce nom, au N. du golfe île Salerne, sur la mer Tyrrhénienne ; golfe compris entre la presqu’île de Sorrente et le cap Licosa. Salerne compte 30.000 hab. La situation est très pittoresque, non seulement par sa situation, son beau boulevard G a r i b a 1 d i , le long du rivage , mais par ses monuments. On y remarque la cathédrale San Matteo, bâtie par Hobert Guiscard (1084) remaniée au xviii siècle, un des édifices les plus curieux d’Italie, par la vaste cour qui le précède, cour décorée de colonnes apportées de iVstum ; par son triple portail avec une porte centrale de bronze exécutée au r siècle à Constantinople, par ses deux ambons (V. Italie ; t. XX, p. H 02), ses mosaïques ar— ire d’un devant d’autel donné par à la cathédrale de Salerne. ebaïques, sa crypte, ses tombeaux de Grégoire VIL de Marguerite de Durazzo, par ses magnifiques tablettes d’ivoire, l’un des chefs-d’œuvre de l’art miédéval. Citons encore l’église San Domenico, et dominant, la ville, les ruines du château normand. — Le port de Salerne, qui s’ensable, n’a qu’un faible mouvement exportant 6 à 7.000 tonnes, en important 45.000. La principale industrie est celle des cotonnades. Salerne, qui est préfecture et archevêché, doit sa célébrité à son école de médecine fondée en 4150, abolie en 1817 (V. Médecine, !. XXIII, p. 531). La ville actuelle apparaît à l’époque gréco-romaine sous le nom Sinus Pcestanus ou Salernum, sur le territoires des Picentins ; elle fut conquise par les Samnites, puis devint, en 194 av. J.-C. colonie romaine (V. Colonie), et succéda à la cité détruite de Picentia. Son importance crut à l’époque lombarde où, soumise d’abord aux ducs de Bénévent, elle devint capitale d’une principauté (849), qui se soumit aux rois francs. Le prince Gisulfde Salerne, ayant pris pour gendre Hobert Guiscard, fut par lui détrône, et Salerne fit désormais partie des possessions normandes de l’Italie méridionale, et suivit la destinée du royaume de Sicile et de Naples. Province. — La prov. de Salerne ou Principauté citérieure forme le S. de la Campanie, bornée au N. par les prov. de Naples, Caserte, Avellino, à I’E. par celle de Potenza, au S. et au S.-O. par la mer. Elle mesure 4.964 lui. q., et compte (à la fin de 1895) 575.226 hab., soit 116 hab. parkil. q. Sauf le littoral marécageux du golfe et le val di Diano (vallée du Tanagro), c’est un pays montagneux, ou culminent les monts Polveracchio (1.790 m.), AlWno(1.7i2m.),Cervati(1.899m.),Sacro(1.704m.) ; les ravins ou vallées des petits fleuves côtiers s’y creusent assez profondément. Onla diviseen 4 cercles : Campagna, Salla Consilina, Salerno, Valle délia Lucania. — Les principaux produits sont le blé (292.640 hectol. en 1894), le maïs(244.860), les fruits agrumes (100 millions environ), le vin (413.000 hectol.), le tabac (3.745 quintaux), les châtaignes, etc. La province comptait en 1894 environ 35.000 bœufs, 17.000 ânes, 166.000 moutons, 806.000 chèvres. Elle produit 129.000 kilogr. de laine, 1 .060.000 kilogr. de fromage, et 28.800kilogr.de soie, delà chaux, du tuf, etc. A.-M. B. Ecole de médecine de Salerne (V. Médecine, t. XXIII, p. 531). Bibl. : Schii>a, Sloria del principato longobardo di Sarno ; Naples. 1887. SALERNES. Ch.-l. de cant. du dép. du Var, arr. de Draguignan ; 2.713 h. Stat. du chem. de fer de Draguignan à Mey- rargues. Pittoresquement situé au confluent de la Bresque et du torrent de la Brague. Huines imposantes d’un château du xni c siècle. L’église date du xiv c siècle, et son érection est due, dit-on, à la rei.ie Jeanne. Sur une place, on voit un ormeau qui date de 4683 et mesure 25 m. de circonférence. Dans les environs, chapelle de Saint-Loup, mur des Païens, chapelle de Saint-Barthélémy. Gisements houillers. Industrie as-Robert Guiscard,
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