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MOISSONNEUSE

d’opérer la récolle plus vite et a moins d - Enfin il faut joindre a loutee ces raisons la q de l’indépendance dont jouil le mltivatenr vis à-vis des tacherons, d’autant plus exigeants qu’ils gavent qu’il esl impossihle de se passer d’eux. Cette facilité qu’on a aujourd’hui de faire la iiKiissonavec une faible adjonction de |iersonnel est très importante. Ajoutons que, sauf dans les récoltes versées, les moissonneuses mécaniques font non seulement un travail rapide, mais encore d’une grande perfection et

d’une grande régularité. Quant au prix de revient, il est également fort réduit par l’emploi de ces machines, dans les exploitations quelque peu étendues s’entend.

Moissonneuse lieuse. — Avec la moissonneuse lieuse, l’économie est plus importante encore, et, l’indépendance du cultivateur plus assurée. C’est depuis 1 873 seulement qu’on emploie des machines faisant le liage des gerbes. Sous ce rapport, il y a une distinction à établir : 1° ou l’appareil lieur est

indépendant de la moissonneuse ; "2° ou il fait corps avec elle. Les premières de ces machines suivent la moissonneuse, ramassent les javelles et en opèrent le liage. Ces lieuses se composent de deux roues, surl’essieu desquelles est un cylindre muni de longues dents ; un axe parallèle, pourvu de dents plus petites et tournant en sens contraire, est placé derrière l’essieu et presque au niveau du sol. Les premières dents aidées des secondes saisissent les javelles qui sont remontées et maintenues par des tiges verticales flexibles. Lorsqu’il y a suffisamment de javelles pour former une gerbe,

un encliquetage lait descendre le bri recourbé du m marne heur qui op re la ligature. La botte liée est n

par

un pian m 1 lu"-. d’ou eue tombe sur le sol Latéralera manière à la piste libre. Les moiseonneaoM lieuses propi dites, dans lesquelles l’appareil lieur fait COTpS a machine, sont beaucoup plus répandues : c’est surtout depuis 1890 qu’elles se sont multiplias. Les systèmes sont très nombreux etle mécanisi

compliqué. Dans les premières machines, le lien

se W h ’I à ’ !■

2. — Détails de la moissonneuse lieuse.

Fig. 3. — Moissonneuse lieuse Wood

flexible employé était en fil de fer : il présentait de graves inconvénients ’et on l’a remplacé par le lien en ficelle. Dans

toutes les mois-

^ — , sonneuses lieuses,

on peut, d’après M. A. Tresca. distinguer cinq parties principales : 1° le rabatteur, composé comme dans les premières moissonneuses , d’un moulinet, ordinairement à qua- tre bras, tournant autour d’un axe horizontal mis en mouvement par une transmission par chaîne ayant pour point de départ la roue porteuse de la machine ; 2° la scie, dont le support mobile est terminé par les séparateurs ; M un tablier sans fin horizontal : i° l’élévateur des tiges coupées, composé ordinairement de toiles sans fin, ou de bandes élastiques, amenant les tiges sur un plan incliné terminé par le lieur ; V enfin, les organes servant au liage de la javelle, amenée sur ce plan incliné. On peut voir le détail de m organes sur la fig. -2 qui donne le’ schéma de la moissonneuse lieuse Wood et qui est La scie coupeuse trouve en 1. et autour d’un axe horizontal N tourne

reproduite en élévation dans la fig