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îieau i "Hii’i tisseui . employa dans l’industrie, permet île transformer en quelques heusos une matte première .1 lii ■ ,, de nickel eu uni- m.iit ncoulréo à 70 ",,. l. Villon a oioUilié le traitement priuuti£ consistant uni— • P k-iik’ii t en insufflation d’air par dos tuyères on injectant, pendani l’opération .1 intervalles deterrainos, de la .ipi-ujd’eau surchauffée : nu peut ainsi expulses In fora pou prùs platement.

I..i matte concentrée soit pas grillage, soi ! a L’aida ’lu convertisseur, est ensuite traitée pac voie liunudr nu par

nie sèche pour L’extraction du nickel a l’étal d’oxyde. La 

méthode par voie Inimitié consiste essentiellement .1 dissoudre la natte dans de 1 acute cbloiihydrupie. upccs-grillagr a iiinri. On évapore à sec La dissolution de chlorures de nickel, de cuù re, de cobalt el de fer : 00 calcine suc le sole d’un four, .i réverbère en brassant la masse : une partie du chlorure de 1er se volatilise ; on reprend par L’eau bouillante, 1 in dose le Les el on transforme lie chlorure en perchloriuc par addition de chlorure de chaux ; puis on, précipite ce métal

i l’aide de craie en pondre, Onélimine le cobalt, après dor

sage, comme le fer. Enfin on dose le ni<ki-l que l’un précipite à f/étal d’oxyde à L’aide d’un lait de chaux. Le pre«cédé lliTii’iistliiiiiill est une vacante du précèdent : La dissolution de chlorure esl dosée pur rapport ans métaux et mi v ajoute mu’ proportion convenable de chaux pour précipiter tout le fer ; à froid un peu de cuivre se précipite tandis <}in- 1 1 11 fer reste en dissolution,, suis si L’on porte à l’i'lmlliiiiui, le cuivre se redissent el le fer prend sa place. Dans La Liqueur filtrée, on verse à nouveau nae <|uaiii il ■■ calculée de chaux : tout d’abord un peu il ■ nickel se précipite, mais bientôt, à froid, te nickel repasse à L’état de chlorure aux dépens du cuivre, qui est précipité totalement. Enfin un lait de chaux permet d’obtenir le précipité d’oxyde de nickel. Le traitement desmattes fasvoie ièei* csi fort simple si la matte, débarrassée à peu près complètement du fer, ne contient pas de cuivre, comme cela a lieu dans certains minerais de la Nouvelle-Calédonie, ou si elle csi destinée à fournir ilu meta] blanc dans Lequel le nickel ci te cuivre se trouvent associés. La matte est broyée, puis grillée pendani huit heures en poussant jusqu’au rouge vif ; elle est ensuite soumise de nouveau a un broyage et à un grillage au ronge vif pendant au heures : on obtient un oxyde noir si le nickel esl seul, «ris verdâtre si ce métal eSl associé ail cuivre.

>" Minerais oxydés. Lorsque te nickel est uni à l’oxygène

dans te minerai, ou peut l’extraire par voie sèche OU par voie humide. Dans le premier cas, ou bien on réduit complètement ions les oxydes contenus dans le minerai, et le nickel est ensuite sépare des autres métaux par affinage, on bien nu rediiii simplement l’oxyde de nickel en profitant de ce que ce métal a moins d’amnitépour l’oxygène que les autres. M. Garnier a, te premier, employé .1 Nouméa le procédé par voie sècbe avec réduction complète : te minerai mélangé à du charbon est introduit dans un haut fourneau ; la foule obtenue esl affinée dans un four à réverbère ou au convertisseur Bessemer : on pousse l’opération plus loin qu’avec la fonte ordinaire ; le nickel s’oxydanl moins rapidement que le 1er reste après te passage de ce dernier à la scorie ; ou obtient ainsi le nickel par coulage. Ce procédé convient surtout pour la préparation des alliages de nickel et de fer. Si l’on veut traiter le minerai par réduction partielle, c.-à-d. réduire seulement l’oxyde de nickel, on lui ajoute, après l’avoir pulvérisé, environ .'> ’,, de carbonate de chaux, 5 °/ q de scorie ci la quantité de charbon juste suffisante pour réduire l’oxyde de nickel : on agglomère le tout avec du goudron ; on calcine la masse, on la broie et on sépare le nickel à l’aide d’un trieur magnétique. AI. .Moud fait circuler de plateau en plateau dans un cylindre vertical animé d’un mouvemenl île rotation le minerai de nickel pulvérisé ; le tout esl chauffé entre 350° e) 100° ; en sens inverse du minerai qui descend circule un courant d’oxyde de 1 arbone qui entraîne le nickel à l’état de nickel m/le. ’i(Q in, ncilli dans un cylindre

horizontal, chauffé vers £00°, ou l< inétal >o dép< obtient ainsi du nickel pur.

Les procédas de uratfemenl dos minetau* oxydée dfl nickel p.ir voie liuiiiide sonl assez, nombreux, nous QgtUJ en tiendrons au traitement par l’acide chlorhydrique, que nous avons déjà décrit pour l’extra/ lion de L’oxyde de nickel des Spei&S il des malle*. Le plus SOUMBHt "Il emploie un procédé mixte qui consiste à transformer le miuerai oxydé en minerai sulfure, on le chauffant en pnésence do sulfata de chaux et de charbon.

Presque tous les procédés métallurgiques que nous venons de décrire ne nous oui pas donné du nickel libre. mais le plus souvent de l’oxyde de nickel. Pour obtenir le nickel métallique, il faut réduire cet oxyde : on emploie comme réducteur l’hydrogène», Le carbone ou L’oxyde de carbone. Pfcue avons déjà exposé plus haut le traitement par l’oxyde de carbone. La réduction par L’hydrogène l ’si assez coûteuse. On emploie généralement la réduction par le carbone : ou fait une paie d’oxyde de nickel, de mélasse el de farine ou de charbon de bois. MM. M el Ouvraid indiquent les mélanges suivante : oxyde de un kelen pâte. 94 " „ : fende, i ’ „ : liiel. _ OubîeO oxyde de nickel. ’.).*>"„• charbon, de bois oéhe&e. i " . La |iate esl découpée en cubes ou en disques, puis sécbée el chauffée dans des creusets ou dans en 1er placées a l’intérieur d<- louis .1 moufle. Ou obtient ainsi un corps qui n’a pas L’aspect métallique et qui manque de cohésion. Il faut le foire retondre au creuset ; mais le nickel pur fondu est cassant : il s’oxvde en effet partiellement par la fusion, et la faible proportion d’oxyde qu’il Contient abus suljil a lui nliT SOS quotités de malléabilité el de ductilité. Pour lui rendre ces propriétés physiques, il suffit d’ajouter un métal pendant sa fusion. I iiuiu environ de magnésium ou d’aluminium. Le nickel du commerce en disque ou eu cubes contient généralement |,a " o d’impuretés environ, lutin mi emploie avec les lliatles de la Nouvelle-Calédonie, obtenues par tlalisformatioa du minerai oxyde en minerai sulfuré très pauvre en fer. un procède électrolytique de préparation du nickel métallique : la matte fondue est coulée en plaques qui constituent les anodes : les cathodes sont formées par des feuilles de zinc : le bain est une solution de sulfate ainnioniacal de nickel. On obtient ainsi un métal très malléable.

IV. Usages. — Le nickel métallique est employé pour la fabrication île creusets de laboratoire, de /i’/n légers, blancs, inaltérables a l’air, que l’on emploie en bijouterie et passementerie au lieu de (ils d’argent. On fabrique aussi du plaqué nu nickel : gràCO a la facilite avec laquelle ce métal peut si’ souder an fer et à l’acier, on recouvre des tôles sur les deux faces d’une feuille de nickel : il Suffit de décaper la tôle, d’appliquer les feuilles et de p. laminoir après avoir porte l’ensemble a une température convenable : on fabrique ainsi des ustensiles de cuisine, des réflecteurs. 1-e nickel est en outre susceptible de grandes applications industrielles, grâce aux nombreux alliages qu’il peut tonner avec les autres métaux (V, AlXUGE), Lutin le nickelage (V. ce mot) est également très employé. S. HODTOI .

H un. : Mil a 1.1. 1 lii. 11 :. — MOISSAK et 0UVR4.KO, le îi’/.e/ ; Paris, s il — l’i 11- ei de I.ainav. Truite des gîtes mi/iéravxet métallifères ; Paris,

NICKEL (Goswin), 10° gênerai de la compagnie di du le 17 mars 1652, mort en lljliî. I.e 7 juin II onzième congrégation générale, assemblée à Itome. lui adjoignit Jean-Paul Oliva, comme vicaire gênerai perpétuel, avec future succession et pouvoir de gouverner. Cette adjonction, sollicitée par Nickel, à cause de s, m ftg ses infirmités, avait été préalablement autorisée par un bref d’ lex. nuire Ml. Nickel était de nationalité allemande. NICKELAGE. I.e nickel étant inoxydable a l’air dans les conditions ordinaires et possédant un bel éclat métal-