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NICARAGUA — NIH.oi.l

— lu’,', —

ilmii le nom est demeuré au pays) il fui ensuite repe par les Oui. min. Ceux-ci furent défaits par bernandor de Cordova, oui fonda but leur territoire Granada, puis, sur celui «li’s Kagrandans, Léon (1523), et découvrit le nui Juan, exploré en 1539 par Calero bI luohuca. Los Indiens furenl pillés el égorgés, finalement asservis, Les livres indigènes furenl systématiquement détruits par le clergé catholique. Los objets archéologique ! retrouvés en grand nombre (poteries, idolesdabasalte, pierreadetacriuee, etc.), se rapprochent de oeux de le civilisation aztèque du Mexique. — Le Nicaragua tii partie de Le capitainerie générale de Guatemala (V. ce mot). Lu isn, Léon l’insurgea contre les Espagnols, mais fut vaincu ; L’affranchissement n’eut lieu qu’en tx^l. el le Nicaragua forma en 1823 l’un îles cinq Liais unis de l’Amérique centrale. .Mais l’union se rompit en 1839 et u’a jamais pu être restaurée (Y. Crwi.M u.). D’incessantes guerres civiles aggravaient cal étal de choses ; Le Nicaragua fut en eonllit permanent avec le Costa Rica pour » assurer la possession ilu delta entier du San Juan et du débouché <lu futur canal ; il s’efforoail aussi de reprendre le district de Guanacasta el de la presqu’île de Nicoya, abandonnés en 1825 iiu Costa Rica. Un gouverne ni régulier et stable ne fut organisé au Nicaragua qu’à partir de 1846. Les présidents turent : Don liamire/. puis Piaeda (mars 1854), le général Don Fruto Cbamorro ( v 2<> levr. 1883), Le territoire de la république fut envahi par les Anglais : profitant du litige entre le Nicaragua et le Costa Rica pour la possession de San Juan, ils s’emparèrent de lu tète de ligne présumée du futur canal et la dénommèrent Greytown (4 er janv. 1848). Nés Etats-Unis leur tirent alors signer le traité dit de Glayton-Buluxer (Y. ce mot) pw lequel ils garantissaient la neutralité du canal projeté. En 1851, un congrès négocia l’union du Honduras, du Nicaragua et da Costa Rica sans la réaliser ; le 7 mars 1884* fut signé un traité d’alliance avec le Guatemala. Mais le parti démocratique s’insurgea sous la direction de Francisco Castellon et Maximo Jerez ; ils prirent Léon (mai 1854) et bloquèrent dans Managua le président Chamorro qui y mourut le "2 mars 1855, mais fut remplace par José Maria Kstrada. Castellon eut alors la malheureuse idée d’appeler à. l’aide un redoutable flibustier nord-américain, le colonel William Walker. Celui-ci recruta une bande d’aventuriers américainset allemands, s’empara de (Iranada ( 1 4 ort . 1 S,’,.’) ) et se fit reconnaître comme président par l’envoyé des Etats-Unis. Il dévalisa le pays, incendiant et massacrant ; en deux ans, il lit périr plus de iO.000 personnes. Devant le péril commun, le Salvador. le Honduras et Costa Rica signèrent une alliance (déc. 1855), et le !) mars 1856 Costa Rica déclara la guerre au flibustier américain] le Guatemala., le Salvador, le Honduras et le président provisoire du .Nicaragua, l’atricio Ri vas, choisi par Walker hu-nii’in : sv issi ; i : rrnt ; dkei :pu s .tut fut élire président définitif, ne put se maintenir, maigri’ sa cruauté, et le I 01 ’ mai 1857 dut capituler à Rivas, Le gênerai Martine/, fut élu président. Walker lit de nouvelles tenlatives, débarquant à San Juan en lK,t7. puis au Honduras Irois ans après ; mais là le général Alvarez le lit prisonnier et il fut fusille le 1*2 sept . 1860. La même année. l’Angleterre céda son protectorat de la cote des Mosquitos (Y. ce mot) au Nicaragua moyennant une rente viagère de 6.000 dollars au prétendu roi des Mosquitos. Kn dehors des tentatives pour reconstituer la fédération de l’Amérique centrale, le principal incident extérieur t’m le conflit avec l’Ulemagne doiil le consul avait été insulte (IK77). Une deinonstralion navale imposa les salisfaclions réclamées par l’empire ( ;!l mais IS7S). La publique intérieure du Nicaragua est dominée par l’antagonisme des progressistes nu libéraux, dont le centre esl à (’.canada, el des conservateurs ou cléricaux, qui dominent

i Léon et Managua. Le goiivernemenl a ete généralement

régulier, moins trouble pas des révolutions que dans les républiques voisines, el la gestion financière plus régulière. En inij-j. l.i réélection illéa rtinei à la préaidonee provoqua l’insurrection au général Jerez, appuyi Barrioa, président du Salvador ; ils furent .,, l’appui du Guatemala. En 1867, Martinet fit élire l iiando f.ii/m.in : d régla définitivemeol l’affaire de la I quJtie avec l’Angleterre et conclut avec le, Euts-I nis ou traité leur concédant le droit de transit interocéana)«e, avec port franc a abaque extrémité, moyennant quoi les Etats-I nis garantirent la neutralité du passage. Les présidents suivants filleul : |’.-J. Ul.iiiiorr., (1875), J. ’/.,,. nala (1877), le I) . Cardenas (1883), I J87). m. us ce dernier étant rt en ,„•(. 1888 fut remplacé par un dérical de l.eoll. --.iras ;, : |cg hheraux de l.r.inad.i protestèrent : l’administration illégale el ruineuse de ca .1 amena aa chute en 1893.11 fut remplacé par le libéral Zelaya qui intervint au Honduras pour v porter | la présidence son ami Bonilla. Eb 1894, il fit roter une nouvelle constitution. .-l. H.

Bois de Nicaragua. — C’est le bois de Campéche (Y. ce mot).

i îi in.. : Maximilia le s. .s si ssteb < de Nicaragua ; Paris. Is07 ; earie au l/|is0.fl 1863 sm fomre du président Martin,-/. — l’aul Lfevv, le icategua, dans Bttll Soc géon :,ma Ihnologiques, avec carte ibid., jull. 1-^71 : Noti jets de canal, avec carte ;

Oviedo Y Valdks. Hist. de Nicaragua : Paris. 1>|i Squii è.. 7 Vicaragun ; New’ York, IH52. 2 vol. — Si iiir/m ;. Wanderungen durch Nicaragua Brunswick, 1857. — Iîii.ii. le Nicaragua el le Canal interocéanique’ ; Paris, 1867.8 vol. — Hi. m. The Naturalist in Nicaragua : Londres. 1868, 2* éd. — Bovallius, Antiq ■ ma : Stockholm. 1886. — Cuii.ii. The Spanisli-American republics ; Londres. 1881. — Ortega. Nicaragua afios de sa émancipation polit ica ; Varit PncroE, Etude économique sur la république de Nicaragua : Neufchâtel, 1893. — Colqhoun. The K’-u of Iht I Londres, i

NICARAGUA (Ordre américain de Sa» h bi

ordre l’ut institué le l , : mai ls,">7 parler administrateurs de la cité de Gfey Town. ancien San Juan de Nicaragua, pour donner un témoignage de reconnaisancé à (eux qui avaient bien mérite de la ville libre de Gréy Town. eh souvenir et en récompensé dé la résistance opposée, eh 1851 et en |Sd(i, à la double invasion exécutée au nom des Etats-Unis. Médaillé eu émail bleu portant au rentre deux torches renversées avec l’inscription : Ciivs urbisrepardtœ menwres, allusion au bombardement du L ! juil. 1854, entourée d’une brandie d’obvier el posée sur une croix en email blanc, avec filet d’or ou d’argent, suivant les classes, à huit pointes entre lesquelles passe une couronne de feuilles de chêne. Au revers de la médaille, les dates |N.V, ,.| |s j Le tout surmonté d’une couronne murale avec le hoih .le Grey Town. Ruban amarante à trois liserés bleus. ïiois classes : hors classe. |" classe, _’ classe. Cet ordre plus conféré aujourd’hui. M’ i mu .

liie.i Histoire tfi

Ville libre de Oreg Tbton. Notice historique su américain de San Juan : Paris, (858,

NICARQUE (Nc/.aip/o ;). poète du ï : siècle de notre ère. dont {’Anthologie palatine nous a conservé trente-huit épigrammes. d’un Ion railleur el souvent peu déceflteS. Plusieurs sont dirigées contre des médecins. NICASIUS ilîern anl). peintre flamand, ne à Ain IfiON. mort en liiTS. Hève de Snvders.il imita bien s.m maître dans ses (basses, paysages et tableaux de fruits. Il voyagea en Italie el se tixa a l’aris oii il l’ut r<-(u à l’Académie en 1663. Son morceau de réception fut la Chasteté de Joseph. Il fut attaché aux Gobelins, sous la direction de Lebrun. « pour les animaux ». Tableaux au Louvre, ete. 1 . Ii.-C.

NICASTRO. Ville d Italie, province de (atan/ar., : lii.-2.Vi hab. (en 1881, rom. 14.967). Évécflé, Château ruine. Sources thermales. in. huile.

NICCOLI (Nieeoie), satant italien, né à Florence en 1363, mort le 1 levr. I ! :>7. Il avait été destine an aomnaerce par son père, mais, a la norl dci-lui-ii. il s’adonna inui entier au cuKe des lettres, et consacra toute s,, for-