la syncope et même la mort, ^pres l’opération, les hémorragies
et névralgies secondaire, le tétanos, le deUnum
tremens, diverses affections inflammatoires <lu moignon,
la lymphangite, la phlébite, l’érysipèle, l’infection purulente,
fa tonicité du moignon, l’ostéite et la nécrose de
l’os, etc. — Il serait sans doute très intéressant de
donner les résultats généraux des amputations, mais,
comme nous le dirons a propos « les opérations en général,
on ne connaît pas ces résultats d’une manière assez exacte,
à cause de l’imperfection des statistiques. Il fondrait, pour
que cela fut possible, que tous irs chirurgiens opérassent de
la même façon les mêmes cas et publiassent tous les résultats,
guérisons ou morts, ce qui n’est pas. On ne peut donc réunir
que des chiffres incomplets et non comparables. On peut
dire toutefois, d’une manière générale, que, depuis l’adoption
de la méthode antiseptique en chirurgie, la mortalité,
comme d’ailleurs tous les accidents inflammatoires
consécutifs aux opérations, a diminué dans une proportion
considérable ; telle amputation qui comptait, il y a vingt
ans, une mortalité de.’>() a 70%, est réduite actuellement
à Sou 10 " n. — Signalons rapidement quelques modifications
apportées dans des cas exceptionnels, au.Manuel
opératoire. Chez les sujets très affaiblis, pour économiser
autant que possible la perte du sang, ou encore dans
la crainte de l’infection purulente, on a taillé les
lambeaux soit avec les flèches de caustique au chlorure de
zinc, soit avec le galvano ou le thermo-cautère, soit avec
l’écrascur linéaire ; on a même brisé les os avec des machines
spéciales, pour faire l’amputation sans instruments
tranchants. Les amputations avec le thermo-cautère ou
l’écraseur sont parfaitement logiques ; quant aux autres,
on peut dire, avec M. Alph. Guérin, qu’elles sont plus
du ressort de la torture que de celui de la chirurgie, et
il n’en faut parler que pour montrer jusqu’où l’esprit
humain peut s’égarer. — Un certain nombre de malades,
amputés pour des affections douloureuses ou accompagnées
de névralgies indépendantes d’elles, éprouvent encore
pendant longtemps, aux changements atmosphériques, des
douleurs dans le membre amputé. Des modifications plus
curieuses et plus importantes se passent dans la partie
du membre qui est restée, et qui subit une atrophie manifeste ;
il en est de même de la région du cerveau correspondant
au centre des mouvements exécutés par ce membre.
Amputations congénitales. — On désigne sous ce nom
des déformations observées chez les nouveau-nés et qui
ont eu lieu pendant la vie intra-utérine ; l’enfant nait
avec un ou plusieurs membres tronqués et présentant un
moignon, cicatrisé complètement ou en voie de cicatrisation
et absolument semblable à ceux que donnent les
amputations circulaires, (les déformations portent sur un
ou plusieurs doigts ou orteils, et sur un ou plusieurs
membres. On attribue actuellement ces amputations à des
fausses membranes qui se forment dans la cavité amniotique
sous l’influence d’une inflammation ; en d’autres
termes, pendant la grossesse, une inflammation survient
dans la cavité de l’amnios et y produit des fausses membranes
qui s’étendent d’une paroi à l’autre, ou d’une partie
du fœtus à la paroi, ou du placenta au fœtus, etc., comme
cela a lieu dans les pleurésies ou les péritonites plastiques ;
ces fausses membranes, minces, semblables à des cordons,
s’enroulent autour des doigts, des orteils, du bras, de la
jambe, les étranglent, au Fur et a mesure que le fœtus se
développe ou que la fausse membrane se rétracte, et la
partie séparée peu à peu du reste du corps tombe dans le
liquide amniotique. La plaie se cicatrise peu à peu, soit
pendant l’amputation même, soit après. — Dans quelques
cas, l’amputation n’était pas terminée au moment de la
naissance, el on a pu ainsi étudier le mécanisme de cette
affection. On a confondu autrefois ces accidents avec les
arrêts de développement (V. Monstruosités), mais il est
facile de les distinguer a cause de la cicatrice terminale
qui se trouve sur le membre amputé. Ces amputations soni
compatibles avec la vie de reniant, mais, comme elles ont
poui cause une maladie de foui, on comprend que souvent
aussi l’enfant naisse mort. Lorsque l’enfant atteint
de ceitc difformité arriver l’âge ou d doit se servir <)•
membres, on peut adapter au moignon un appareil piotbétique,
comme a la suite des amputations chirurgi
D I..-II. Petit.
Amputation de la queue bi ms oseilles. — L putalions se pratiquent rarement sur les animaux (b>mestiques, el pour une excellente raison, « ’est que, dans la majorité des cas, l’amputation d’un membre enlèi l’animal une valeur telle q^’j] est [dus avantageux de le sacrifier. Chez le cheval et chez le chien, toutefois, deux opérations se pratiquent journellement, ce sont les amputations des oreilles et de la queue. On coupe I s oreilles aux chiens de chasse, aux bulls, a l’effet d’éviter les plaies, les excoriations, les caries dont ces appendices peuvent être affectés. On coupe la queue aux chevaux, surtout aux chevaux d’attelage, pour éviter surtout qu’ils ne s’en servent pour appuyer sur les guides et empêcher le conducteur de s’en servir librement. On coupe généralement trois a quatre nœuds de queue, de huit a dix cent, environ. On entrave le cheval, on fait l’opération avec un instrument spécial appelé coupe-queue, puis on cautérise au 1er rouge le point amputé pour arrêter l’hémorragie. Au bout de trois semaines environ l’escarre tombe, et la pointe de la queue se trouve entièrement cicatru Il faut, après la cautérisation, veillera ce que l’animal ne se frotte pas : les flottements bâtent et précipitent la chute de I escarre, enflamment le moignon, et déterminent parfois des hémorragies que l’on arrête au moyen d’une nouvelle cautérisation. L. Garmer.
Bibl. : Voir les Traités et Manuelsde médecine opératoire de Alpb. Guérin, Malgaigne et f.i port, Si du l Farabeuf, etc. El en outre : Alph. Guérin, art. Amputation du Xouv. Dict. de méd. et de clûr. pr.it.— Legouest, art. Amputation du Dict.enci/rl.tlca se. méd.— s. Dui ; art. Amputation* congénitales du même dictionnaire. — Alph. Gubrin, le Pansement ouaté ; Paris, ts, sj. — J. i i : i :. Chirurgie antiseptique et théorie des (termes ; Paris, 1882. — Verneuil, Mémoires’le r/iù-i/r ; /ie,’t. I), Amj, lions, doctrine septicémique, pansements antisevtinui Paris, 1880.
AMPYX. I. Archéologie. — Coiffure grecque a des femmes et ornement de télé des chevaux. Dans le premier sens, ce mot désigne soit le réseau entier forme par les liens et bandelettes de la coiffure, soit un reseau en or enrichi de pierreries ; dans le second, un ornement de têtière place sur le front, et peut-être une plaque verticale qui le couvrait jusqu’aux naseaux. E. Febhique. II. Paléontologie. — Genre de Crustacés fossiles de l’ordre des Trilobites, créé par Oalman ( IX-27 ; et voisin Ani|’nudua Sait.
des Trinucleus. Le corps est court, oval, manifestement trilobé : la tête est triangulaire avec les angles des prolongeant en arrière sous tonne de longues épines : le rebord ou limbe ponctué, qui caractérise le genre TrinurletlS, manque ici, niais la glabelle se prolonge en avant 3001 forme d’éperon triangulaire. Les sillons latéraux foui complètement défaut ainsi que les yeux. 1rs gitan i i.des sont distinctes, mais discontinues. Le tronc est