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AVANT-PROPOS


 
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxReport 
39,600 colonnes. 2,890,800 lignes.
Littérature 
06,000 colnes. 0,438,000 liges.
Beaux-Arts et Archéologie 
04,500 colnes. 0,328,500 liges.
Linguistique et Philologie 
02,000 colnes. 0,146,000 liges.
Art militaire et Marine 
01,500 colnes. 0,109,500 liges.
Théologie 
01,000 colnes. 0,073,000 liges.
Matières diverses et Figures 
05,400 colnes. 0,394,200 liges.
 

  60,000 colonnes. 4,380,000 lignes.

Il ne saurait évidemment être question de répartir d’une façon égale, entre tous les mots, ce nombre considérable de lignes. Il faut faire un classement par élimination en déterminant d’abord les mots qu’il ne convient pas de développer et auxquels la rédaction n’accordera que quelques lignes. Il ne faut pas craindre de multiplier les mots de cette catégorie, afin d’éviter les lacunes, et de fournir aux lecteurs un renseignement qu’il cherchera peut-être. Un des caractères essentiels de notre encyclopédie sera cette richesse de son vocabulaire. Il n’y a pas à craindre que la multiplicité des détails nuise à l’ensemble et grossisse le volume outre mesure, car un système méthodique de renvois groupe les mots de moindre importance autour des articles principaux. Nous conserverons ainsi tout l’avantage d’une encyclopédie sur un lexique.

Ce premier travail fait, il y a lieu d’établir une sorte de ventilation entre les mots principaux et de les classer en tenant compte à la fois du degré d’intérêt pour le public et du rang d’importance dans la science.

Un procédé d’évaluation assez précis consiste à relever dans les encyclopédies et dictionnaires la longueur du mot dont on s’occupe et à prendre comme coefficients le nombre des volumes de l’ouvrage et le corps des caractères typographiques.

Quoi qu’il en soit, il y a toujours dans cette évaluation de la longueur un élément variable tenant au style même de l’auteur et à sa manière de présenter le sujet.

En général, les articles sont signés, soit du nom de leur auteur, soit de ses initiales.

Cette signature autorise l’écrivain à produire avec plus d’indépendance ses vues personnelles et donne en même temps au public les garanties qu’il est en droit d’exiger.

Dans la contexture même des articles, il faut une règle uniforme.

Tout article de moins de trente lignes ne comporte, pour la même acception du mot, qu’un alinéa. Dans les articles dépassant cette mesure, les alinéas peuvent être répartis de trente en trente lignes, en moyenne.

Lorsqu’un mot comporte une notice bibliographique, on a soin de l’indiquer par un alinéa commençant par le mot ; Bibl. Cette bibliographie est une nomenclature choisie des principaux ouvrages sur la matière.

Nous avons donné à la partie bibliographique beaucoup plus d’importance que nos devanciers, jugeant utile de faire connaître les livres où l’on peut trouver un supplément d’informations. Par notre bibliographie nous nous adressons aussi bien aux savants qu’au grand public.

Chaque ouvrage cité est désigné par le nom de son auteur, le titre, le lieu et la date de sa publication, le nombre de volumes et le format, et pour les collections, au besoin, le volume et la page.

Le titre est composé en italique, le nom de l’auteur en petites capitales.

Pour les livres étrangers, dont il existe une traduction française, on cite cette traduction, à moins qu’il n’ait été publié une édition postérieure dans la langue originale ; celle-ci, alors, est seule citée.

Quant aux titres de livres étrangers, on n’a pas cru qu’il y eût lieu de traduire en français les titres latins, anglais, allemands, italiens, espagnols.

Tous les autres titres sont traduits : la langue dans laquelle le livre est écrit est indiquée entre parenthèses.

Le lieu de publication est toujours indiqué en français.

Dans les articles généraux consacrés aux différents peuples et pays, on a adopté la classification suivante :