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RICHARD WAGNER EN CARICATURES.

trouvera, grande wagnérienne devant le Seigneur, cette princesse de Metternich jadis si parisienne, aujourd’hui si autrichienne, véritable reine du cosmopolitisme aristocratique.

A tour de rôle ces deux villes donneront contre

Wagner le signal de la caricature intime, personnelle ; à Munich aux mains des Bavarois ultramontains, à Vienne dirigée par les dessinateurs israélites.

Toutes différentes sont les charges étrangères. Ni en France,, ni en Angleterre, les crayons ne descendront à ces détails d’intimité. En France, les portraits-’ - charge ont revêtu par suite de la guerre de 1870 un double caractère, mais ils sont toujours diri-

Wagner, , , ■ . .

généralissime en chef des armées gCS OU COUtrO IC mUSlClCU OU

allemandes. ^^^^^^^ l’autCUr de ! u UuC Gapi-

(Croquis (le Draner, ic/j/jsc, août 18 iO.) ^ ^ ^ J-

tulation ». Ici, Gill le représentera perçant le tympan d’une oreille monstre — l’oreille du public sans doute, — là, Draner le coiffera du casque à pointe comme généralissime des armées prussiennes. On ridiculise ses opéras, ses prétentions à la réforme musicale, on attaque sa gallophobie, mais on le laisse s’habiller à sa guise. Que dis-je ! on ignore sa robe de chambre, si bien que, o vanité des choses humaines, l’accoutrement du seigneur de Bayreuth, moins heureux que la redingote grise, ne dépassa pas les frontières austro-allemandes.