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CHANSON HUMORISTIQUE IMPROVISÉE PAR WAGNER et dédiée à M. Louis Kraft, propriétaire de l’hôtel de Prusse, à Leipzig.

  • A remarquer que les quatre premières notes sont absolument identiques à celles du Gai

Laboureur^ de Schumann. Wagner s’arrêta à Leipzig en 1871. lors de sou premier voyage h Bayreuth. Comme on lui fît en sa ville natale et à l’hôtel où il était descendu un accueil chaleureux, il crut devoir remercier son hôte en improvisant pour lui, paroles et musique, la chanson réellement curieuse ici reproduite, et qui âgurc dans le Commcrsbuck des étudiants allemands.

Voici la traduction des paroles, dont tout l’esprit repose sur le double sens du mot Kraft pris comme nom propre et comme nom commun :

« En paroles l’on agit beaucoup, mais rarement le fait devient une réalité : ce qui transforme un hôtîl en Éden, ce ne sojit point des mots, mais bien la réalité (c’est-à-dire Kraft^.

« Dans ma chère ville natale, que m’importe le magistrat ? Celui qui me procure ici logement et plaisir, c’est le noble hôtelier M. Kraft.

«< Pour celui qui m’a si bien accueilli, que ma chanson résonne ainsi : Vive Kraft, le spirituel hôtelier des princes et des artistes. «