PORTRAIT (IRAPHOLOfîIQri : DK WAGNER. 41
lesjouissances purement sensuelles, son immense érudition a développé en lui une nouvelle sorte de nervosité.
Signature de Wagner datant de 1876.
Ce que l’on peut dire_, en matière de conclusion, c’est que si Wagner a eu des idées nouvelles, il a dû la possession de ces idées non à son esprit, essentiellement pratique, mais bien à son sens de la forme, à sa fantaisie, à sa grande originalité, à sa grande puissance d’assimilation ; toutes qualités que révèlent certaines de ses lettres. Celles-ci indiquent, d’autre part, une certaine grandeur d’âme (point d’enjolivements recourbés à la fin des capitales et des mots) et une réelle bonté (rondeur dans la forme générale des lettres), tandis que les crochets sont un signe non équivoque d’opiniâtreté : tout, du reste, en son écriture montre le lutteur. Certaines lettres comme VM du premier autographe dénotent une propension naturelle à la gaieté, à l’enjouement ; et, en effet, comme tous les sérieux, il fut un joyeux, un caustique.
Enfin, dernier point déjà effieuré,, Wagner, tout le confirme, a dû engloutir des capitaux considérables, point par esprit de dissipation, mais pour la satisfaction de ses besoins intellectuels ou physiques. 11 emploie