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ICONOGRAPHIE DE WAGNER.

XIII
PARODIES DES OPÉRAS
DE WAGNER
SUR BAYREUTH ET SUR WAGNER
EN GÉNÉRAL

Carnaval des Revues. Picco en deux actes et neuf tableaux, par Eugène Grange et Ph. Gille, musique d’Offenbach, jouée aux Bouffes-Parisiens le 10 février 1860. Au sixième tableau, on voyait l’entrée du compositeur de l’avenir aux Champs-Élysées, où il tombait, en s’annonçant à grand fracas, dans un groupe de musiciens du passé, Glück et Grétry, Mozart et Weber.

Moderne Mode-Damen. Pièce de Carl Bayer, jouée en 1876 au Furst-Theater de Vienne. Le quatrième tableau représente Ein Wagner-Abend, une « Soirée-Wagner ».

Der Trompeter von Bayreuth oder der Musikalische Massenmord (Le Trompette de Bayreuth[1] ou l’Assassinat musical en masse). Parodie représentée sur un petit théâtre de Munich en octobre 1816.

In Bayreuth. Farce en un acte, par Hermann Hirschel, d’après un thème français, jouée en octobre 1876 au Théâtre de la Résidence à Dresde, et au théâtre de Francfort.

— La représentation de Bayreuth a été également introduite dans un des cortèges du Carnaval de Cologne, sous le titre de Carnaval-Nibelung. Cologne était censée figurer Bayreuth : le premier jour de fêle représentait l’Or du Rhin, le second jour la Walkyrie et le mercredi des Cendres la Götterdämlichkeit.

L’ANNEAU DU NIBELUNG

Rheingold-Keingold (Or du Rhin, point d’or). Parodie jouée sur le Théâtre des marionnettes de Munich (théâtre de la « Société des Artistes » ), le 15 septembre 1869.

Der Tiefe Trunk zu Schweigelsheim oder die Walküren (Le Plongeon profond à Schweigelsheim ou les Walkyries). Grand opéra en un acte, joué sur la scène du « Künstlerhause », à Vienne, eu février et décembre 1876. (C’est le théâtre particulier de la « Société des Artistes ».)

  1. Allusion au Trompette de Seckingen, une des prodiuctions les plus populaires de la poésie allemande.