lait pas être accusé de provoquer des rixes entre citoyens français, eut pour lui, en cette occasion, l’appui de tous les gens sensés ; mais, ce qu’il faut constater, c’est que de toutes les cabales marmitonnesques montées contre les œuvres de Wagner, celle-ci restera la plus sottement ridicule, puisqu’il s’agissait d’une entreprise essentiellement privée, sur un théâtre non subventionné.
Quoique unique, cette représentation avait eu un grand
LOHENGRIN IN PARIS
LOHKNGRIN A PARIS.
Der Schwanenritter wuvde muthmaglicherweise nur deshalb so sfhnell wieder in die fremde geschickt, weil man fiirchtete, sein zugihier konnte etwas von dem " Schwan-Kleb an " an sich haben und dadurch ein klein wenig Deutsch Bildiing und Sitle in Kranreich kleben bleibcn.
Le chevalier du Oygne a été renvoyé d’une façon bien apparente à l’étranger et avec une certaine rapidité, parce que l’on craignaii que sa bêle de trait n’eût un peu de colle de cygne avec elle, ci qu’un peu de culture et de mœurs allemandes ne restât ainsi collé en France.
{Figaro de Vienne, mai 1887.)
retentissement. A Paris comme à l’étranger la presse s’en occupa ; ici, pour blâmer en général les aboyeurs de la rue, la manifestation des « Sandwichs de La Revanche » (1), ainsi que d’aucuns l’appelèrent ; au dehors, pour faire ressortir la méfiance de plus en plus grande manifestée par la France à l’égard de tout ce qui accusait une tendance germanique, une cer-
(1) La Revanche, journal créé par M. Peyramont, fut un de ces pamphlets quotidiens qui ne reculent devant aucun moyen pour attirer sur eux l’attention publique. Non seulement elle promena dans Paris des hommes-sandwiclis, mais encore elle inaugura des voitures-réclame sur lesquelles un caricaturiste que je ne nommerai point dessinait l’homme et le fait du jour. Nous eûmes ainsi des Bismarck et des Wagner ambulants.
