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RICHARD WAGNER EN CARICATURES.

à vrai dire qu’une simple farce d’atelier, une polissonnerie de mauvais goût, un de ces mélanges informes d’allemand et de français dont les Germains sont friands, cherchant toujours le gros sel à laOffenbach, se pâmant aux calembours, aux jeux d’esprit gaulois improvisés par eux, quelquefois trouvés en alignant bout à bout

des mots empruntés aux deux langues. Ces rimes à la général Boum, qui brillent déjà dans les pamphlets et les chansons contre Napoléon P’, ne se rencontrent-elles pas également dans les versiculets à la di del du m du caricaturiste génial Wilhelm Busch ! Et en disant cela, je ne cherche nullement à atténuer la mauvaise action du pamphlétaire Wagner jouant

Le Diable su^^gérant à Wagner ^ l’eSDrit , VOukut faire dcS

Une Liipttulalion. -T ’

(Croquis inédit do j. Biass.) grâccs à propos de nos malheurs, greffant un vaudeville sur le sombre drame en action de 1870. Ce que je tiens à établir, c’est que Une Capitulation reste le petit côté de la question , une pure gaminerie là oii toute une correspondance révèle un plan bien arrêté de pangermanisme |)6V fas et nef as, et surtout de protestation contre toute influence française.

Si vous voulez connaître Wagner comme homme, comme agent de cette doctrine, comme produit de cet air ambiant, lisez sa lettre à Gabriel Monod, lettre aujourd’hui historique et que je dois à l’ama-