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CARICATURES ALLEMANDES SUR LES OPÉRAS.

^^ tableau. Alberich, satisfait de ce que lui « a apporté la vague », remonte auWalhalla ; déjà il se fait tard, le palais sera fermé s’il arrive par la nuit noire, mais, subitement, apparaît Wotan, le dieu, qui poliment lui dit : « Vous permettez, » et s’empare de l’anneau trouvé sur ses propriétés.

3° tableau. Wotan avec les géants qui viennent lui demander Fricka ou son trésor. Le Dieu se faisant quelque peu tirer l’oreille : « Cet anneau nous conviendrait, lui disent-ils, donnele-nous », et sans autre : « vous permettez, n’est-ce pas ? » Mais comme ils étaient deux, Fafner estimant qu’un anneau simple ne se peut porter en double, envoie Fasold dans l’autre monde.

¥ tableau. Fafner transformé en dragon, par crainte des voleurs monte la garde autour de son trésor, lorsque survient Siegfried : « Laissez-moi vous dire, ô Fafner, combien votre anneau me plaît.

« — Va-t’en, lui crie papa Fafner, sans cela il t’arrivera malheur. Chez un bijoutier, facilement tu trouveras bague pareille. « — Non, c’est la vôtre qu’il me faut. « — Attends, je vais te faire goûter à la moutarde ! » Mais Siegfried transperce le dragon, et poliment lui dit : (( Maintenant, il faudra bien vous rendre à l’évidence. Vous permettez ! »

5® tableau. Siegfried et Brtinhilde s’aiment d’un amour tendre et se le disent.

« Donne-moi ton anneau, » fait Briinhilde caressante ; « à mon doigt, il n’ira point mal, et en échange, je t’offrirai mon cheval Grane.

« — Quoi ! tu hésites, ne m’aimerais-tu donc point ! aurais-tu, par hasard, quelque autre affection ! Tu permets, n’est-ce pas... que je le prenne ? »

6® tableau. « Brûnhilde, rends-moi l’anneau. » Et il le lui arrache.

7^ tableau. Siegfried est mort, un nommé Hagen vient pour lui