quelque chose qui n’a point son assentiment personnel. Souvent, à travers le pays, on le voit passer seul avec sa lance : c’est le grand « Voyageur ».
Ça, c’est le burg Walhalla où de loyer point on ne paye, où les dieux assis dans la salle s’occupent à croquer les pommes d’or de Freia, ces pommes grâce auxquelles on conserve l’éternelle jeunesse ; le Walhalla où l’on parvient par le pont resplendissant de l’« Arc-en-Ciel », véritable route aérienne qui, par la suite, donnera à nos modernes architectes, l’idée des ponts en dos d’âne ; le Walhalla avec belle vue sur les environs, avec avant-corps permettant de voir venir les nobles visiteurs.
II
Voici, d’autre part, de quelle amusante façon Schultze et Mùller ont réduit le livret quelque peu compliqué de l Anneau des Niebelungen, à l’usage des salons et des institutions déjeunes filles.
Sept personnages, sept tableaux ; spectacle à grand orchestre avec variations sur l’air de : « Ils étaient sept qui voulaient une bague. »
1" tableau. Les lilles du Rhin à danser en rond perdent leur anneau d’or. Arrive Alberich qui dit : « Vous permettez » et s’en empare.