Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/98

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
LES GAÎTÉS D’UN PANTALON


cerises arrosées de cognac, dont il avait pu apprécier les mérites.

Mme Cayon, boudeuse, maugréa :

— Quand ils seront mariés, je réclamerai chez eux la chartreuse.

Enfin après le dîner, voyant ses enfants sagement assis côte à côte, elle ne crut pas devoir lutter contre les invites d’une digestion difficile. Elle s’endormit, le menton entre ses deux seins plats.

Léa attendait cette minute bienheureuse. D’un geste preste, elle pinça l’ami au gras de la cuisse :

— Trottons !

Ils filèrent à pas feutrés, ricanant en sourdine.