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HEUREUX HASARD
une amertume maintenant lui bourrelait le cœur.
François, la voix trouble, suggéra :
— Y aurait pas ’core un p’tit kilo par là ?
L’autre eut un hoquet mélancolique :
— J’ peux pas r’fuser ça à un ami.
Il rapporta deux litres qu’il posa sur la table avec une brusquerie imprudente.
Mais ils eurent en même temps un soupir étouffé :
— J’ donnerais bien un d’ mes œils-de-perdrix en échange d’une culotte !
Rendu méfiant par l’ivresse, François scruta le beau-père.
— C’est vrai au moins qu’ vous êtes le dab à Léa, v’s’ avez pas l’air trop déjeté pour votre âge.
Joseph sursauta :
— Bougre… c’est l’ charbon… ça conserve, tout l’ monde sait ça…
L’autre s’étonna :
— Pourquoi qu’ vous avez pas mis belle-maman dans l’ charbon aussi, alors ?