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LES PLUS ANCIENS MONUMENTS DU CHRISTIANISME.

MANUS II MANUS II

[ ]v( ) [ ] [] Incomplet à la fin.

(Suit le commencement d’une signature, la fin est perdue.)

La ville dont il s’agit ici est Oxyrhynchos ; elle avait une population mixte, grecque et indigène ; la famille mentionnée sur notre papyrus a des noms purement grecs.

L. 6, ἀεὶ μέν est écrit sur un passage corrigé. Le papyrus est mutilé à la fin ; il n’est pas possible de distinguer les lettres de la signature, on ne peut savoir si elle était celle d’un membre de la commission ou celle d’Aurélius [ ] thion qui a fait la requête. L. 16 ύπ’ο’ v. p. 102 [8].

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Provenant du Faioum. A. 250. (Voir Planche II, 7.)

Papyrus de la collection de l’archiduc Rainer à Vienne. Une première notice a été donnée par l’auteur dans l’Anzeiger der philosophisch-historischeîi Classe vom 3. Jaenner 1894, n° I, de l’Académie de Vienne. Le papyrus est actuellement très mutilé ; il fut reconstitué par l’auteur à l’aide de cinq morceaux ; la partie reconstruite a 9cm6 de largeur, 10cm4 de hauteur. Le papyrus avait été plié dans les distances de 2, 2.3, 2.5, 1.8, 1.8 centimètres à partir de la marge supérieure, horizontalement. À gauche il y a un espace blanc de 2cm, au commencement aussi un espace blanc de 1cm.

MANUS I MANUS I

1 τοΐς έπΙ των θυσιών γιρη(Λενοις xtôynç Φιλα^ελφιας παρά Αύρηλίων Σύρου και ΓΙασβείου του ά^ελφου και Δηριητρίας και Σαραπιά^ος 5 γυναικών [η](Λων έξωπυλειτών(.) άει θύον[τες] τοις θεοίς διετελε σαριεν και νυν επι παρόντων ύ(Λών κατά τά προσταχθέντα και έσπίσα ;αεν (1.-σπεί-) καΐ [τώ]ν ί[ερείων] έ[γευσά|Λεθα(·) και] 10 [άξιοΰριεν ùyaç όποσηαειώ] σασθαι ηαϊν διευτ[υ/ειτε]

« À la commission du village de Philadelphie, élue pour surveiller les sacrifices, mémoire d’Aurélius Syrus et Pasbès soil frère et de Démétria et Sarapias nos femmes, hors de la banlieue. Nous avons été dévoués toujours au service des dieux, et maintenant, en votre présence, suivant l’édit, nous avons offert la libation et mangé en conséquence, de la viande sacrée ; nous vous prions de nous donner la signature. Portez-vous bien !

MANUS II MANUS II

Αύρη’λ'(ιος) Σύρος και Πασβής ε’πιδεδω’κ' (αρ,εν) Ισίδωρος δγρς((χφα) ύ(π£ρ) auV(àv) άγρς(α{Λ(Λάτων)

Nous, Aurélius Syrus et Pasbès, nous avons fait la requête. Moi, Isidore, j’ai écrit pour eux, car ils ne savent pas écrire. »