Page:Graffin - Nau - Patrologia orientalis, tome 2, fascicule 2, n°7 - Les Apocryphes Coptes.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée
[TEXTE COPTE]


qui passaient devant nous ; nous entendîmes le bruit d’une multitude de trompettes sonnant devant nous à grand éclat.

Nous vîmes la porte du tombeau qui était ouverte. Il y avait en elle une grande lumière.

Ensuite, voici qu’un grand char lumineux descendit, un feu l’environnant.

Nous regardâmes ; nous vîmes le Seigneur Jésus qui étendait la main droite. Il nous embrassa. Il nous donna la paix.

Après cela, il nous appela au tombeau : « Marie, ma mère, mon lieu de repos dans lequel j’ai été, lève-toi ; laisse derrière toi ces linceuls et viens dehors du tombeau. Comme mon Père m’a ressuscité des morts, moi je te ressusciterai pour t’emmener au ciel auprès de moi. »

Nous regardâmes ; alors nous vîmes la Vierge sainte Marie portant le vêtement (le corps) dans lequel elle avait été enfantée, comme si elle n’avait pas du tout vu la mort.

Nous vîmes le Seigneur Jésus qui étendit sa main, la fit monter sur le char de lumière qui le portait.

Nous vîmes des chœurs d’anges qui marchaient devant eux jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés aux cieux.

Nous étions encore dans l’étonnement en regardant derrière eux quand