mon qui aime le combat[1], qui arme les hommes les uns contre les autres et qui les excite aux querelles, ni par les autres démons pervers qui lui ressemblent. » On lui avait en effet conseillé d’adresser une prière au créateur de toutes choses, parce qu’on voulait l’éloigner aussitôt de l’invocation des dieux des païens et des démons, de Kronos, dis-je, de Zeus, d’Isis, et de noms de ce genre, et l’habituer petit à petit à la vérité des doctrines ; qu’on voulait qu’il ne reconnût pas d’autre créateur de toutes choses que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par lequel le Père a fait le monde, les principautés (ἀρχαί), les puissances et les dominations, comme il est écrit[2]. Toutes choses ont été faites par lui, dit le Théologien[3], et rien n’a été fait sans lui.
Après cette prière, Paralios retourna à Alexandrie. Il proférait de nombreuses paroles contre les dieux des païens et disait avec David : Tous les dieux des nations sont des démons, mais le Seigneur est le créateur des cieux[4]. * * fol. 112
vo b. Il se moquait d’Horapollon[5], d’Asklépiodotos, d’Héraïskos, d’Ammonios et d’Isidore (lequel finit par être reconnu un magicien manifeste et perturbateur) et du reste des païens, (raillait) ce qui se passait à Ménouthis, les impudicités de