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nir à ce que j’aime. Mon amour, ma raison, mes desirs, tout m’en assure. Je vole dans tes bras, un torrent de joie se répand dans mon ame, le passé s’évanouit, mes malheurs sont finis ; ils sont oubliés, l’avenir seul m’occupe, c’est mon unique bien.

Aza, mon cher espoir, je ne t’ai pas perdu, je verrai ton visage, tes habits, ton ombre ; je t’aimerai, je te le dirai à toi-même, est-il des tourmens qu’un tel bonheur n’efface !

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