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Ah ! mon cher Aza, que j’ai été bien récompensée de ma complaisance !
Par un prodige incompréhensible, en me faisant regarder à travers une espéce de canne percée, il m’a fait voir la terre dans un éloignement, où sans le secours de cette merveilleuse machine, mes yeux n’auroient pu atteindre.
En même-tems, il m’a fait entendre par des signes (qui commencent à me devenir familiers) que nous allons à cette terre, & que sa vûe étoit l’unique objet des réjouissances que j’ai prises pour un sacrifice au Soleil.
J’ai senti d’abord tout l’avanta-